Les militants pour les droits de l’homme incarcérés au Maroc pour « trahison » depuis octobre 2009, après s’être rendus en visite dans les camps de réfugiés sahraouis, ont interrompu leur grève de la faim au terme de 41 jours. Les conditions de santé du groupe étaient parvenues à un stade critique. La grève suspendue contre l’engagement des autorités marocaines à résoudre le dossier des détenus politiques.
Arrêtés en octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca, les sept militants avaient entrepris une grève de la faim (à l’exception de Dejga Lachgar, en liberté surveillée depuis janvier dernier pour raisons de santé) en faveur de leur libération ou tout au moins de leur droit à un procès. La grève visait aussi à manifester leur soutien aux dizaines de prisonniers politiques sahraouis détenus dans des prisons du Maroc. La question de la souveraineté du Sahara Occidental, ex-colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975, contraint depuis près de 30 ans des milliers de personnes à vivre dans des camps de réfugiés dans des conditions précaires.