La réaction du gouvernement marocain à la dernière grève générale ne s’est pas fait attendre. Des administrations publiques ont déjà envoyé aux grévistes une «demande d’explication pour une absence injustifiée». C’est la procédure suivie par certaines administrations pour préparer les prélèvements sur le salaire des fonctionnaires, ayant pris part à la grève générale du mercredi 24 février. Le secteur de l’Enseignement, où le mouvement de débrayage a été largement suivi, a constitué la première étape de mise en œuvre de ces mesures arbitraires.
Les transports publiocs restés au dépot lors de la grève à Casablanca