Quatre prisonniers palestiniens sont en grève de la faim dans les prisons israéliennes; trois réclament leur libération de la détention administrative, l’incarcération sans inculpation ni procès et le dernier proteste contre ses conditions de détention. Bilal Diab, de Kafr Ra’i près de Jénine, est en grève de la faim depuis 21 jours. Il a été transféré le mercredi 1er novembre de la prison d’Ashkelon à la prison d’Ohli Kedar, le deuxième transfert depuis qu’il a commencé sa grève de la faim. Les transferts pénitentiaires sont physiquement épuisants et pénibles, particulièrement pour les grévistes de la faim. Diab, 32 ans, a déjà mené une grève de la faim de 78 jours avec Thaer Halahleh en 2012. Arrêté de nouveau le 14 juillet 2017, son appel contre son incarcération sans inculpation ni procès a été refusé le 17 octobre, l’incitant à entamer sa grève de la faim.
Il a rejoint Hassan Shokeh, 29 ans, de Bethléem, lors de son 24e jour de grève de la faim contre son propre emprisonnement sans inculpation ni jugement. Shokeh a été de nouveau arrêté par les forces d’occupation fin septembre, moins d’un mois après avoir été libéré de la prison israélienne le 31 août et condamné à une peine d’emprisonnement sans inculpation ni jugement. Toujours en grève de la faim, Hamza Bouzia, de Salfit, est détenu sans inculpation ni jugement en détention administrative. Il refuse la nourriture depuis 18jours pour exiger sa libération de prison. Musab Sa’id, un journaliste emprisonné de Ramallah, en grève de la faim depuis 10 jours, pour protester contre ses conditions de détention et le refus de son transfert.
Les quatre grévistes de la faim