Près d’un millier de personnes auraient été arrêtées vendredi en marge des manifestations contre la hausse des prix et le président Omar el-Béchir, soit autant que sur l’ensemble des deux premières semaines du mouvement. En outre, les violentes dispersions des manifestations de vendredi auraient fait des centaines de blessés. Il s’agit surtout de personnes âgées incommodées par les gaz lacrymogènes, mais aussi de blessures causées par des balles en caoutchouc, des grenades lacrymogènes et des coups. Certains manifestants ont été arrêtés puis relâchés, d’autres ont été conduits dans des prisons « fantômes » d’où ils ne peuvent communiquer avec quiconque.