La grève spectaculaire aux Transports publics genevois (TPG) du 19 novembre dernier n’a pas fini de faire des vagues. Dans une circulaire datée du 9 juillet, les TPG demandent aux grévistes de se dénoncer. Il s’agit de régler, cette année encore, le préjudice estimé à 175.000 francs. Le 19 novembre, à l’appel du Syndicat du personnel des transports (SEV), les chauffeurs des TPG se sont mis en grève pour protester contre la suppression de plus de 100 emplois. Les autorités genevoises estiment alors que les TPG doivent assurer un service minimum. Mais tout est bloqué par les grévistes. L’ASIP et Transfair – les deux autres syndicats actifs de la régie – rejoignent alors la grève.
Les TPG affirment avoir identifié, 529 grévistes mais le syndicat a contesté ces chiffres. Les syndicats ont alors proposé que tous les employés – grévistes ou non – fassent une heure de travail supplémentaire gratuite pour solde de tout compte, puisque finalement tout le monde a profité des garanties obtenues par la grève. Les TPG ont refusé. La circulaire a donc été envoyée aux 1900 employés avec un formulaire à remplir d’ici le 14 août. Ceux qui ne le font pas auront de fait le «statut de gréviste». Le 13 juillet les trois syndicats ont riposté en dénonçant une «provocation» et enjoignant le personnel à ne pas répondre.
La grève du 19 novembre dernier à Genève