Les autorités syriennes ont libéré des centaines de prisonniers politiques, dans le cadre de l’amnistie générale décrétée par le président Bachar al Assad après dix semaines de contestation de son pouvoir. La plupart des personnes relâchées sont des manifestants des banlieues de la capitale, Damas, de Banias, d’Homs et de Lattaquié, ainsi que de la ville de Deraa, berceau de la contestation situé dans le sud du pays. Plus de 10 000 personnes auraient été arrêtées depuis le début des manifestations, mi-mars.
Mais la répression des manifestations se poursuit dans le pays. Au moins onze civils auraient été tués par les forces de sécurité ce jeudi à Rastan, dans le centre du pays. Au moins 52 civils auraient été tués et 200 arrêtés dans cette ville de 60 000 habitants depuis le début de l’assaut lancé par l’armée dimanche.