La société israélienne RADWIN, fournisseur mondial de solutions sans fil de liaison à haut débit, a été choisi par la police belge pour un projet de sécurité urbaine à grande échelle mené à Charleroi. Les systèmes 5000 Point à multipoint et 2000 Point à point de RADWIN ont été déployés dans un secteur de Charleroi présentant une criminalité élevée. Ils ont été utilisés pour transmettre des vidéos, depuis plus de 200 caméras haute définition réparties dans la ville jusqu’aux quartiers généraux de la police. Cela permet aux forces de police de surveiller efficacement les espaces publics. Blue Vision Telecom, partenaire de RADWIN en Belgique, a été chargée de la conception et de la mise en oeuvre du projet.

Les stations de base RADWIN 5000 transmettent jusqu’à 250 Mb/s en exploitant la capacité totale de leur liaison montante. Les systèmes présentent un faible impact visuel. Ils peuvent agréger le trafic issu de plusieurs caméras HD et transmettre la vidéo en temps réel avec une qualité d’image supérieure. Ce déploiement a constitué un défi majeur car il exigeait la connexion de 200 caméras HD au sein d’une zone d’un kilomètre carré. Aucun autre fabricant ne pourrait garantir les hautes performances de multiples connexions sans fil dans un espace aussi congestionné. Pour ce faire, RADWIN a incorporé des technologies avancées telles que la synchronisation GPS qui élimine les interférences liées à la promiscuité, ainsi que les technologies MIMO et OFDM.

Charleroi: Technologie israélienne pour la police

La police est intervenue contre le rassemblement pour Georges Ibrahim Abdallah à Bruxelles, devant la résidence de l’ambassadeur de France, rue du Régent. Une douzaine de manifestants ont été interdits de mouvement et contrôlés, deux d’entre eux ont du se rendre à leur véhicule pour qu’ils soient fouillés, les sacs et la matériel ont également été fouillés. Aucune explication n’a été donnée (« on a nos raisons… ») pour cette intervention dans un rassemblement autorisé.

Concernant la situation de Georges, le tribunal s’est réuni à la prison de Lannemezan (devant laquelle une manifestation s’est tenue avec succès) : le juge, deux assesseurs, la procureure, l’avocat des parties civiles qui représente les US, la sous-directrice de la prison, Georges et son avocat Jacques Vergès. La procureure et l’avocat des parties civiles ont bien entendu joué leur rôle détestable, insistant lourdement sur l’absence de compassion, de regrets, de repentir. Il paraîtrait que le dossier de libération est vide… que Georges « prétend » travailler en rentrant au pays etc Georges a parlé de la situation politique de son pays. Vergès a parlé de la Résistance et de ce qu’elle implique. Il est reproché à Georges de n’avoir pas changé d’un yota depuis son jugement de 1987. La sous-directrice de la prison est intervenue en faveur de la libération au regard des qualités humaines de Georges, reconnues par tous au sein de la prison.

Bruxelles: La police intervient au rassemblement pour Georges Abdallah

Demain jeudi 25 octobre à partir de 19h30, au BouillonKube (4, rue Vlogaert à Saint-Gilles, métro Porte de Hal), concert de ‘The Coup’ et de ‘Microglycerime’ au bénéfice de la campagne pour la libération de Mumia Abu Jamal. Passez le mot ! Venez !

Préventes cloturées !

Lire un entretien avec Boots Riley, chanteur de The Coup

Depuis le 15 octobre, des militants pour la paix mènent des actions devant la base militaire de Kleine Brogel pour dénoncer les exercices militaires de l’OTAN qui s’y dérouleront jusqu’au 26 octobre prochain. Hier s’est déroulée la cinquième action des militants, et comme la semaine dernière, plusieurs d’entre eux ont été interpellés par les forces de l’ordre. Six militants ont été maintenus par les militaires de garde avant que la police ne prenne la relève. De leur côté, les autorités ont commenté ces actions à répétition: ‘Manifester est un droit démocratique, mais les militants devraient quand même réaliser ce que cela coûte. Nous devons organiser un service d’ordre spécial. Samedi passé, de nombreuses personnes ont été mobilisées, dont beaucoup de membres de l’armée belge du domaine même’.

Il y a une semaine, la police interpellait à son domicile un homme de 25 ans qui, suite à une longue enquête, est accusé d’avoir taggué la coupole du Palais de Justice il y a quelques semaines. Alors que la loi anti-graffiti prévoit une peine de six mois maximum, et donc pas de détention préventive, la chambre du conseil a décidé de prolonger son incarcération. Son avocat a réagit en dénonçant cette décision dans la mesure où la détention préventive est une exception pour les faits les plus grave, ce qui est dans ce cas totalement disproportionné.

Samedi dès 6 heures du matin une soixantaine de personnes ont bloqué la porte d’entrée du centre fermé « le Refuge » à Bruges. Par cette action ils voulaient empêcher les expulsions à partir de ce centre, montrer leur opposition aux politiques d’asile et de migration et exprimer leur solidarité avec les migrants enfermés. La police fédérale a voulu rentrer dans le centre pour « calmer la situation à l’intérieur » et en a dans un premier temps été empêchée par les activistes. Suite à ceci sept personnes ont été arrêtées. Les policiers ont finit par rentrer dans le centre.

Bruges: Manifestation devant le centre fermé

Lors de la manifestation des ‘indignés’ du 15 octobre 2011 étaient apparues des pancartes représentant le commissaire de la zone Bruxelles-Ixelles peu à son avantage. Depuis, elles ressurgissent régulièrement lors de rassemblements dans la capitale, le dernier en date étant celui dénonçant le ‘banquet des riches’ il y a quelques jours. Le 16 octobre dernier, le policier a déposé plainte contre un militant du collectif Désobéissance Civile Belgique pour ‘calomnie, diffamation, atteinte à l’honneur et exhibition de symboles nazis’. Le militant est invité à être entendu par une juge d’instruction le 6 novembre aux bureaux de la police judiciaire. Par ailleurs, il semblerait qu’un second militant ait également été convoqué pour les mêmes faits, mais à la date du 7 novembre.

Belgique: Un policier porte plainte contre un militant

En cette fin de mois d’octobre, le tribunal d’application des peines doit statuer sur la dernière demande de libération déposée par le prisonnier Georges Ibrahim Abdallah. Le 24, il entrera dans sa 29ème année de détention après avoir été condamné à la réclusion à perpétuité. Libérable depuis 1999 conformément au code pénal français qui rend possible la libération après quinze années d’incarcération, toutes ses demandes ont invariablement été refusées pour les motifs que Georges Abdallah n’a jamais renié son engagement politique et qu’il reste un militant résolu et implacable.

Le 23 octobre, jour de l’audience, les collectifs de soutien à la libération de Georges Ibrahim Abdallah appellent à un rassemblement à 14h30 devant la prison de Lannemezan où est détenu le prisonnier.

En outre, le Secours Rouge Arabe organise le 27 octobre une journée internationale de solidarité pour dénoncer son arrestation le 24 octobre 1984 à Lyon.

Dans ce cadre, notre Secours Rouge appelle au rassemblement le samedi 27 octobre de 17h à 18h face à la résidence de l’ambassadeur de France (65, rue Ducale à 1000 Bruxelles).

Suite à la demande des avocats des quatre inculpés que soit remise l’audience d’aujourd’hui dans l’attente de la traduction des attendus de la Cour de cassation italienne, il a été décidé de la reporter au 11 décembre prochain. Nous vous fixons dès lors déjà rendez-vous ce jour-là devant le palais de justice pour scander ‘Pas de procès contre les 4 du Secours Rouge’!

Edit: Ce post avait d’abord erronément donné pour jour d’audience le 20/12. Il s’agit bien du 11.

Une manifestation de soutien à Paulino Levipan Coyán, Daniel Levinao Montoya, Rodrigo Montoya Melinao et leur porte-parole Eric Montoya Montoya, quatre prisonniers politiques de la Communauté Wente Winkul Mapu du Lof Chekenco aura lieu vendredi 19, à 17h, face à l’ambassade du Chili (Rue des Aduatiques, 106 à 1040 Bruxelles). Ces prisonniers en seront vendredi 19 octobre au 55e jour de leur grève de la faim, dans la prison d’Angol. Ils ont été rejoint dans leur lutte par d’autres prisonniers Mapuches détenus dans la prison de Temuko.

Belgique: Manifestation vendredi en soutien aux prisonniers Mapuches