Un policier a été touché de plusieurs balles hier mercredi en matinée dans la ville de Hacari (Norte de Santander) par la guérilla ELN alors qu’il prenait son service au commissariat de la ville. Il à été transféré à l’hôpital de Cucuta où il est mort quelques heures plus tard. Le commandant adjoint de la police du département a déclaré offrir jusqu’à 50 millions de pesos récompenser celui qui mènerait à l’arrestation des auteurs. C’est le deuxième membres des forces de l’ordre récemment victime d’un sniping : dans la municipalité de Convención (région du Catatumbo), un militaire avait été abattu de laz sorte à un check point à l’entrée de la ville.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Hector Euclid Orjuela, un entrepreneur dont la société construit l’autoroute qui doit relier Santa Rita Iro avec Condoto, a été enlevé la semaine passée. Quatre jours plus tard, un politicien régional, Marin Ibarguen a été à son tour capturé dans le département du Choco. Ce département, peuplé principalement d’autochtones et de descendant d’esclaves africains, à la frontière du Panama, est une zone où la guérilla de l’ELN est particulièrement bien implantée. Par ailleurs, trois hommes ont été tués le 2 décembre par des mines terrestres, toujours dans le Choco.

Une opération conjointe de la 2e division de l’armée, et de la police nationale a permis de capturer six guérilleros présumés du Front « Héros et martyrs » l’ELN, dans la zone rurale de la municipalité de San Pablo, au sud de Bolivar. L’opération a permis aussi de saisir cinq armes à longue portée, des grenades, et divers équipements.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Lors d’une opération de contre-guérilla dans le Jurado (Chocó), les militaires de la 2e Brigade d’infanterie de la Force navale du Pacifique ont capturé hier Hugo Armando Granados Manrique, alias « Mateo » ou « Mechas », commandant en second du Front « Resistencia Cimarrón » de l’ELN. Le prisonnier a immédiatement été transféré à Quibdo. Deux autres guérilleros, Manrinque Ronal Alexis Granados, 34 ans, et William Chaverra Antonio Bejarano ont été capturés lors de la même opération. Des armes, du matériel de communication et une tonne de nourriture ont été saisis. « Mateo » avait rejoint la guérilla de l’ELN en 1996, et était devenu sous-commandant en 2012.

Hugo Armando Granados Manrique

Hugo Armando Granados Manrique

« Tuerto Lucho », commandant du Front « Adonay Ardila Pinilla » de l’ELN, a été tué lors d’une opération militaire dans une zone rurale du département de Santander (centre). Lors de cette même opération deux autres guérilleros ont été arrêtés.

Un des guérilleros capturés

Un des guérilleros capturés

Six guérilleros de l’ELN ont été tués dans une opération conjointe des forces armées et de la police dans le sud Bolivar. Les guérilleros appartenaient au Front Alfredo Gómez Quiñónez de l’ELN très active dans cette région du pays. L’incident a eu lieu dans la ville de La Garita, municipalité de Arenal. Une femme et cinq hommes ont été tué, dont le commandant de l’unité connu sous le le pseudonyme de ‘Marlon’. L’opérateur radio a aussi été identifié, mais pas les trois autres guérilleros. Un autre membre de l’unité a été capturé blessé. il a été transféré à l’hôpital de de Bucaramanga.

Le corps de Marlon est embarqué dans un hélicoptère de l’armée

Le corps de Marlon est embarqué dans un hélicoptère de l'armée

Douze membres du Front Efrain Pabon de l’ELN ont été capturé dans la région frontalière avec le Venezuela. ils sont accusés d’avoir commis des contre les infrastructures pétrolières. Les arrestations ont eu lieu dans la municipalité de Toledo et dans les villes de Pamplona et de Cúcuta, dans le département de Norte de Santander. Les prisonniers ont été inculpés « d’extorsion, enlèvement, terrorisme et rébellion. »

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

L’armée a saisi une tonne d’ANFO, un mélange explosif utilisé par l’ELN pour ses IED et pour attaquer pipe-lines et gazoducs. L’explosif était caché dans des sacs de riz dans la municipalité d’Ipiales, dans la province de Nariño, à la frontière avec l’Equateur. ‘explosif appartenait à l’unité Jaime Toño Obando de l’ELN. Cette unité a attaqué a plusieurs reprises l’oléoduc Trans-andine qui, sur un peu plus de 305 kilomètres, transporte du pétrole brut des puits de pétrole situés dans la province voisine du Putumayo au port de Tumaco, sur la côte du Pacifique.

Opération policière en Colombie

Opération policière en Colombie

LELN a libéré lundi deux soldats capturés il y a presque un mois. Ces soldats ont été remis aujourd’hui à une commission composée de représentants de l’Eglise , du Défenseur du peuple et du CICR. Les soldats ont dû marcher cinq heures avant d’atteindre à 10h30 locales lundi le lieu de leur libération, situé dans une zone rurale du département de l’Arauca (nord-ouest). Ils avaient capturés par l’ELN lors d’une attaque contre des militaires qui assuraient la sécurité d’une mission électorale dans un hameau indigène de la commune de Güican (département de Boyaca, nord-est), au lendemain du scrutin régional et municipal du 25 octobre. L’attaque avait fait 12 morts parmi les militaires (voir notre article)

La libération des militaires

La libération des militaires

Les FARC ont demandé samedi aux autorités colombienne la libération de plusieurs de leurs membres, qui sont détenus dans les prisons du pays, et qui sont en mauvais état de santé. Le communiqué de presse des FARC mentionne 81 détenus en mauvaise santé, 16 grévistes de la faim et 11 prisonniers dans un état critique. « Ces prisonniers doivent retrouver leur liberté, leur état de santé est incompatible avec les conditions de vie précaires dans les prisons. Leur droit à la vie et l’intégrité physique sont gravement menacé ». Les FARC estiment que gouvernement peut envisager la libération de ces personnes à travers les mécanismes juridiques existants. « Nous attendons un geste d’humanité, de bonne volonté et d’espoir pour les prisonniers malades et leurs familles, et nous appelons à la solidarité nationale et internationale plus large pour demander leur libération», poursuit le communiqué.

Une prison oú sont détenus des membres des FARC

Une prison oú sont détenus des membres des FARC

Une opération conjointe de la police et des forces armées colombienne a abouti à l’arrestation à Fortul, (Arauca) d’un homme connu sous l’alias de « sergent Navas », qui commanderait la commission qui chapeaute les organismes constituant le « Front Domingo Lain Sáenz » de l’ELN. Ce Front, actif dans les départements d’Arauca, de Boyaca et de Casanare, est une composqnte du Front Est de l’ELN.

Le prisonniers serait membre de l’ELN depuis 22 ans, selon des enquêtes menées par les autorités, et aurait participé à de très nombreuses actions de la guérilla. Le ministère public d’Arauca le poursuit pour « crimes de rébellion, d’homicide et de terrorisme ».

L’arrestation du

L'arrestation du