Deux militaires ont été tués vendredi après-midi lors d’affrontements avec des membres du front Hector de l’ELN dans la municipalité rurale de Teorema (Norte de Santander). Les militaires faisaient partie d’un détachement de la 23e Brigade mobile qui assurait la sécurité de l’oléoduc Caño Limón Coveñas. Cet affrontement survient alors que les perspectives de négociations qui se dessinaient entre l’ELN et le gouvernement se sont éloignées. Ce sont les premières attaques de l’ELN cette année. En 2015, cette guérilla avait tué 18 militaires et blessés 36 autres. Malgré les pourparlers de paix avec le gouvernement, les combattants des FARC ont de leur côté causé la mort de 69 militaires l’an dernier.

Militaires gardant l’oléoduc Caño Limón Coveñas

Militaires gardant l'oléoduc Caño Limón Coveñas

Un détachement du bataillon de combat n°132 de la brigade mobile 25 de l’armée colombienne a reçu la reddition de quatre guérilleros du Front « Dario Ramirez Castro » de l’ELN dans le village de La Coposa (municipalité de Taraza). Les militaires ont récupéré quatre fusils, cinq grenades, des munitions et des radios.

Membres de l’ELN

Membres de l'ELN

Un groupe des forces spéciales de la police colombienne a donné l’assaut à une maison dans une zone rurale de la municipalité de Bolivar (département de Cauca), où se tenait une réunion de plusieurs responsables du Front « Manuel Vasquez Castano » de l’ELN. Il y a eu une fusillade avec les guerrilleros assurant la sécurité de la réunion et finalement, les policiers ont réussi à capturer huit membres de l’ELN et saisir trois fusils, 25 grenades, deux lance-grenades, six pistolets, un revolver, des munitions, des ordinateurs et 20 téléphones mobiles. Parmi les prisonniers, un des principaux dirigeants de l’ELN dans le Cauca, connu sous le nom de guerre de « Jairo ».

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Dans une opération coordonnée entre les troupes de la 2e division de l’armée, la police, la Force aérienne huit membres présumés de l’ELN ont été capturés dans une exploitation minière aurifère illégale le long de la rivière Inanea, dans une zone rurale de Santa Rosa (sud Bolivar). Les forces de sécurité ont détruits huit dragues et estiment avoir porté un coup au financement du Front Guerra Dario Castro de l’ELN. Les autorités estiment que les groupes armés gagnent entre 400 et 500 millions de pesos par semaine par l’exploitation de ces mines clandestine.

Les huit personnes arrêtées dans la mine

Les huit personnes arrêtées dans la mine

Un piège tendu par la guérilla de l’ELN aux forces de sécurité colombiennes a été éventée. Une drapeau de l’ELN avait été déployé à proximité d’une route dans la zone rurale de Samaniego. Les militaires de la 35e Brigades qui venaient l’enlever ont découvert qu’il était relié à quatre puissantes mines. La présence de militaires spécialisés dans la destruction contrôlée des mines a été requise par la désactivation des charges.

Un articier militaire neutralise une des charges

Un articier militaire neutralise une des charges

Un policier a été touché de plusieurs balles hier mercredi en matinée dans la ville de Hacari (Norte de Santander) par la guérilla ELN alors qu’il prenait son service au commissariat de la ville. Il à été transféré à l’hôpital de Cucuta où il est mort quelques heures plus tard. Le commandant adjoint de la police du département a déclaré offrir jusqu’à 50 millions de pesos récompenser celui qui mènerait à l’arrestation des auteurs. C’est le deuxième membres des forces de l’ordre récemment victime d’un sniping : dans la municipalité de Convención (région du Catatumbo), un militaire avait été abattu de laz sorte à un check point à l’entrée de la ville.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Hector Euclid Orjuela, un entrepreneur dont la société construit l’autoroute qui doit relier Santa Rita Iro avec Condoto, a été enlevé la semaine passée. Quatre jours plus tard, un politicien régional, Marin Ibarguen a été à son tour capturé dans le département du Choco. Ce département, peuplé principalement d’autochtones et de descendant d’esclaves africains, à la frontière du Panama, est une zone où la guérilla de l’ELN est particulièrement bien implantée. Par ailleurs, trois hommes ont été tués le 2 décembre par des mines terrestres, toujours dans le Choco.

Une opération conjointe de la 2e division de l’armée, et de la police nationale a permis de capturer six guérilleros présumés du Front « Héros et martyrs » l’ELN, dans la zone rurale de la municipalité de San Pablo, au sud de Bolivar. L’opération a permis aussi de saisir cinq armes à longue portée, des grenades, et divers équipements.

Combattants de l’ELN

Combattants de l'ELN

Lors d’une opération de contre-guérilla dans le Jurado (Chocó), les militaires de la 2e Brigade d’infanterie de la Force navale du Pacifique ont capturé hier Hugo Armando Granados Manrique, alias « Mateo » ou « Mechas », commandant en second du Front « Resistencia Cimarrón » de l’ELN. Le prisonnier a immédiatement été transféré à Quibdo. Deux autres guérilleros, Manrinque Ronal Alexis Granados, 34 ans, et William Chaverra Antonio Bejarano ont été capturés lors de la même opération. Des armes, du matériel de communication et une tonne de nourriture ont été saisis. « Mateo » avait rejoint la guérilla de l’ELN en 1996, et était devenu sous-commandant en 2012.

Hugo Armando Granados Manrique

Hugo Armando Granados Manrique

« Tuerto Lucho », commandant du Front « Adonay Ardila Pinilla » de l’ELN, a été tué lors d’une opération militaire dans une zone rurale du département de Santander (centre). Lors de cette même opération deux autres guérilleros ont été arrêtés.

Un des guérilleros capturés

Un des guérilleros capturés

Six guérilleros de l’ELN ont été tués dans une opération conjointe des forces armées et de la police dans le sud Bolivar. Les guérilleros appartenaient au Front Alfredo Gómez Quiñónez de l’ELN très active dans cette région du pays. L’incident a eu lieu dans la ville de La Garita, municipalité de Arenal. Une femme et cinq hommes ont été tué, dont le commandant de l’unité connu sous le le pseudonyme de ‘Marlon’. L’opérateur radio a aussi été identifié, mais pas les trois autres guérilleros. Un autre membre de l’unité a été capturé blessé. il a été transféré à l’hôpital de de Bucaramanga.

Le corps de Marlon est embarqué dans un hélicoptère de l’armée

Le corps de Marlon est embarqué dans un hélicoptère de l'armée