Au moins deux guérilleros présumés du Front 59 des FARC ont été tués dimanche dans d’intenses combats avec l’armée colombienne dans une zone rurale près de la localité de Fonseca (nord), au lieu dit Tres Ave Marias. Deux fusils AK47, deux pistolets de calibre 9 mm et un poste émetteur ont été saisis par les militaires. Dans une autre opération dans une zone rurale de la municipalité de Téorama (nord-est), quatre engins de fabrication artisanale contenant plus de 80 kilos d’explosifs et appartenant à l’ELN, l’Armée de libération nationale, également un mouvement de guérilla, ont été détruits.

Colombie: Deux combattants des FARC tués par l’armée et reprise des combats

C’est au tour de la CIA de se prendre un scandale. Une nouvelle fuite (qui ne provient pas de Snowden) révèle quelques chiffres sur la base de données des ‘terroristes’ de l’administration américaine. Cette base de donnée commandée par la maison blanche, approvisionnée (par ordre d’importance) par la CIA, la DIA, la NSA et le FBI et alimentant les renseignements locaux américains contient les noms de 680’000 personnes considérés comme terroristes suspects ou avérés par le gouvernement US. Plus surprenant, si 230’000 de ces personnes sont suspectées de lien avec des groupes islamistes : 280’000 personnes sont considérés comme étant des terroristes « sans affiliation », n’appartenant à aucun groupe illégal. 92’000 personnes sont fichées comme appartenant à des groupes « autres » et non-précisés. Le seul groupe d’ampleur (plus de 8’000 suspects) qui ne soit pas islamiste sur la liste sont les FARC avec 11’275 suspects sur le territoire américain.
Cette liste n’est pas la plus large puisque toutes les personnes présentent dans la ‘base de donnée terroriste’ sont également encodées dans la base TIDE (Terrorist Identities Datamart Environment) qui ne nécessite pas de preuve pour encoder quelqu’un et qui fiche 1’000’000 d’Étatsuniens.
Une fois sur la base de donnée terroriste, les divers services de renseignements américains s’attachent à récolter des données biométriques sur ces suspects, les trois données recherchées sont la reconnaissance faciale, les empreintes digitales et les iris. De ces 680’000 suspects, l’administration a déjà récolté une ou plusieurs données biométriques pour 130’000 personnes.
La récolte effrénée de données biométriques sur les personnes qui figurent sur cette liste a véritablement commencé après l’attentat de Boston.
Le document indique également que le nombre de personnes qui sont interdites d’avion aux USA est passée de 16 personnes en 2001 à 47’000 en 2013. La plupart de ces personnes ont été rajoutées sous les mandats Obama.

Qui est dans la base de données ?

Qui est dans la base de données ?

Vendredi 11 juillet à Barranquilla, au nord de la Colombie, une opération d’expulsion visant un squat a été menée notamment par les policiers anti-émeute de l’ESMAD (Escuadrón Móvil Antidisturbios). Les habitants ont érigés des barricades qu’ils ont défendu en lançant des projectiles divers sur les policiers. Au moins trois policiers auraient été brûlés par des lancers d’eau bouillante, et un autre par une balle. Cinq personnes auraient été arrêtées, et la personne suspectée du coup de feu était toujours recherchée en fin de journée…

Colombie: Un vaste squat résiste

Treize guérilleros ont été tués au cours d’un bombardement d’une base des FARC le week-end dernier, dans le nord-ouest de la Colombie, a dans le cadre d’une opération soutenue et continue contre le bloc nord-occidental des FARC. Les militaires auraient aussi récupérés huit fusils d’assaut, des munitions et des équipements divers. L’opération, déclenchée par l’armée la veille de la reprise des négociations de paix, visait Félix Antonio Muñoz Lascarro alias « Pastor Alape », un vieux guérillero (il a 68 ans), toujours membre de la direction des FARC et très actif sur le terrain. Pastor Alape n’est pas du nombre des victimes du bombardement.

Colombie: 13 combattants des FARC tués par l’armée

Dans un communiqué commun, diffusé par la présidence, les autorités de Bogota et l’Armée de libération nationale (ELN) ont révélé l’existence depuis le début de l’année d’une « phase exploratoire de discussions » après « une série de contacts et de réunions en 2013 », afin de « fixer l’agenda et la forme de ce processus ». Cette annonce intervient cinq jours avant le second tour de l’élection présidentielle à laquelle se représente le chef de l’Etat, Juan Manuel Santos, dont le gouvernement a ouvert depuis 19 mois des pourparlers de paix avec les FARC, la principale guérilla du pays.

Ni le lieu ni la date des futures négociations avec l’ELN n’ont été pour l’instant dévoilés, alors que le président de l’Equateur voisin, Rafael Correa, figure de la gauche dans la région, s’est dit prêt à « faciliter » ces pourparlers. Comme pour les négociations avec les FARC, hébergées depuis novembre 2012 à La Havane, plusieurs pays seront garants du processus de paix avec l’ELN: Cuba, le Chili, l’Equateur, la Norvège et le Venezuela. Les FARC ont salué cette ouverture, se disant favorable à une unification des deux processus de paix.

Trois combattants des FARC auraient péri avant-hier lundi dans le bombardement de leur camp dans une zone rurale de la municipalité de Silvia (province du Cauca). Par ailleurs, deux autres guérilleros ont été abattus dans la vallée del Cauca alors qu’un autre a été tué dans des combats dans une zone rurale de Buenaventura, principal port de la Colombie sur le Pacifique. Sept autres combattants des FARC auraient été capturés. Lors de ces opérations, les forces armées ont mis la main sur des armes, des moyens de communication, des munitions et 36 mortiers artisanaux.

Un groupe de policier qui revenait d’une mission a été la cible d’une embuscade sur la route de Norosi à Rio Viejo, dans une région minière de la province de Bolivar (nord du pays). Leur véhicule a été soufflé par l’explosion d’un IED puis criblé de balles. Trois policiers ont été blessés par l’explosion et quatre autres par balle, l’un d’eux est dans un état grave.

Colombie: La guérilla de l’ELN frappe la police

Quatre combattants des FARC ont été tués dans une opération militaire visant à capturer Carlos Antonio Lazadafueron, qui commande du Bloc oriental des FARC et qui est membre du secrétariat (la direction) des FARC. Celui-ci a su échapper à l’opération. Les quatre guérilleros ont été tués dans un bombardement de l’aviation militaire.

Les autorités ont découvert mardi dans un bureau de Bogotá un centre d’espionnage visant le président Juan Manuel Santos et les négociateurs des FARC dans le processus de paix. Le centre d’espionnage a été exploitée par un ingénieur qui affirme n’avoir aucun lien avec les services secrets. En février un autre centre avait été débusqué à Bogota, provoquant la démission de deux hauts responsables du renseignement de l’armée. Les écoutes servaient aux réseaux de « l’état profond » pour torpiller les négociations de paix.