Un détachement du 57e bataillon de l’armée gouvernementale a affronté un groupe de guérilleros maoïste appartenant au 72e front de la NPA dans la localité de Makilala, (Cotabato-Nord). Les guérilleros ont pu s’échapper, emportant leur(s) blessé(s). L’armée a récupéré sur le lieu de la fusillade un fusil M-16.

Le 13 mars, la police a annoncé avoir procédé aux arrestations de six cadres maoïstes dans les districts de Hazaribagh et de Latehar (Jharkhand). Parmi ceux-ci, une femme haut placé dans la hiérarchie du parti, Geeta – alias Kalpana – chef de la branche des femmes de la ‘Jhumra Zone’. Cette dernière aurait été arrêtée en compagnie de son aide, Vijay Tudu, à la frontière entre le Hazaribagh et le Bokaro. La police a saisi la mobylette sur laquelle elles circulaient, 40.000 roupies, des documents, des affiches et des calicots maoïstes.

Dans le même temps mais dans le district de Latehar, la police a arrêté quatre guérilleros présumés sur lesquels elle a trouvé 32 cartes SIM, de fausses cartes d’identité, des clés USB et de la littérature maoïste. Les quatre guérilleros auraient également renseigné les autorités sur le lieu où se trouverait une grosse quantité d’explosifs.

Après avoir éliminé un dirigeant maoïste haut placé de la région, Pradeep Majhi, en début de semaine dans le district de Gajapati (Odisha), les forces de sécurité ont intensifié leur opération de ratissage à la frontière entre le Gajapati et le Ganjam en ajoutant des effectifs dans la zone. Des membres de la CRPF ainsi que du SOG (Special Operation Group) ont rejoint la DVF (District Volunteer Force) et la police locale pour mettre en oeuvre de nouvelles actions anti-maoïstes.

Dans le cadre d’un processus de négociations entamé il y a quelques semaines, le PKK a libéré ce mercredi huit soldats et fonctionnaires qui étaient détenus dans le nord de l’Irak depuis près de deux ans. Cette libération fait suite à l’appel d’Abdullah Ocalan, leader emprisonné de l’organisation, que soient libérés des prisonniers dans les deux camps. Par cette libération, les guérilleros entendent faire preuve de leur bonne volonté et attendent maintenant un geste du gouvernement.

Deux soldats ont été tués dimanche dans l’explosion d’un IED dans un secteur rural de San Andres de Cuerquia, une localité d’environ 7 000 habitants située à 560 kilomètres de Bogota, dans la province d’Antioquia. Deux enfants qui se trouvaient à proximité ont été blessés. Cette action est attribuée par les média aux FARC, qui auraient mis fin fin à leur cessez-le-feu unilatéral, mais comme il survient avant la reprise des pourparlers de paix avec le gouvernement, l’hypothèse d’une provocation n’est pas à exclure.

Colombie: Deux soldats tués

Les autorités ont annoncé qu’un dirigeant maoïste recherché dans le cadre d’au moins 45 affaires différentes avait été tué au cours d’une fusillade avec la police dans le district de Gajapati (Odisha). Sur base de renseignements reçus d’une présence maoïste, la police a effectué un raid dans une zone forestière à proximité de Mohana, à près de 400 kilomètres de la capitale de l’état, dimanche soir. Une longue fusillade, qui a duré jusque lundi matin, l’a opposée à une brigade de guérilleros, à la suite de laquelle ces derniers sont parvenus à battre en retraite. La police a néanmoins retrouvé un corps qu’elle a identifié comme étant celui de Gobinda Majhi, alias Pradip, considéré comme le commandant en second du groupe dirigé par Sabyasachi Panda, lui même activement recherché. Pradip était actif dans les districts de Rayagada, de Gajapati, de Ganjam et de Kandhamal. Les autorités le recherchaient entre autres pour meurtres, émeutes et enlèvements.

Un violent combat a eu lieu entre les guérilleros maoïstes de la NPA et des troupes appartenant au 34e bataillon d’infanterie 34e et à la 81e compagnie de reconnaissance de la 8e division d’infanterie dans les jungles de Palapag, (Northern Samar). Les forces gouvernementales, après une fusillade de 30 minutes, s’est emparée d’une base de la guérilla composée d’une dizaines de logements. Les guérilleros ont pu disparaître dans la jungle, mais ils ont dû laisser derrière eux des armes, des équipements et des documents (photo). Un autre combat a eu lieu à Bad-que, (San Joaquin, Iloilo), opposant les guérilleros aux soldats du 82e bataillon d’infanterie.

Philippines: Deux combats entre l’armée et la guérilla

Quatre soldats ont été blessés dans l’explosion de mines dans la province de Diyarbakir ce lundi. L’explosion s’est produite lorsque les mines plantées le long d’une route ont été déclenchées à distance au passage d’un convoi militaire qui effectuait un trajet de liaison entre la province de Bingol et le district de Lice (Diyarbakir). Les soldats ont été emmenés à l’hôpital tandis que les autorités déclenchaient une vaste opération pour retrouver les guérilleros du PKK qu’elles accusent d’être derrière cette embuscade.

Les forces de sécurité péruviennes ont attaqué ce qu’elles présentent comme une des principales bases de la guérilla maoïste dans la région de la vallée de l’Apurimac, Ene et Mantaro (VRAEM). Les militaires affirment avoir tué cinq guérilleros, mais n’ont produit aucun corps, ce qui trahit sans doute un « effet d’annonce » propagandiste. Ils affirment également que ce camp était celui d’un des principaux commandants du PCP-SL, Jorge Quispe Palomino, le « camarade Raul », et que l’opération avait pour but de le capturer. Plusieurs effets personnels de ce derniers ont été trouvés dans cette base.

L’offensive de contre-guérilla nommée « crépuscule rouge » s’est déroulée du 23 février au 1er mars dans la zone de la jungle de Vizcatan, dans la région d’Ayacucho. La base avait une cuisine, une grande terrasse pour les réunions politiques, une crèche pour les enfants des guérilleros et un silo. Contrairement à ce que nous écrivions dans notre premier article article sur cette offensive, la « camarade Carmen » n’a pas été capturée. Un guérillera a bien été tuée mais les autorités parlent parfois de la « camarade Carmen », parfois de la « camarade Luisa », deux membres du PCP-SL recherchées de longue date par la contre-guérilla.

Pérou: Suite de l’offensive de contre-guérilla

La police locale du district de Rhotas (Bihar) a annoncé avoir arrêté deux dirigeants maoïstes en possession d’armes et d’explosifs. Samedi, sur base d’informations reçues la veille, la police a organisé une descente dans un local où se trouvaient deux guérilleros présumés, et les a arrêté. Trois bombes cannes et vingt kilos d’explosifs ont été saisis. Selon les autorités, les deux hommes seraient des alliés du prisonnier maoïste Rajesh Sharma et auraient prévu d’utiliser les explosifs pour tendre une embuscade à une patrouille de police.

Dans l’état d’Odisha, ce serait également deux dirigeants de la guérilla qui auraient été arrêtés vendredi par les forces de sécurité. Celles-ci effectuaient une opération de ratissage dans le district de Koraput lorsqu’elles ont capturé deux hommes recherchés par les autorités. L’officier de police sous-divisionnaire a déclaré que l’un des hommes était suspecté d’être impliqué dans huit affaires, dont plusieurs meurtres, tandis que le second serait impliqué dans au moins cinq affaires distinctes.