Le massacre d’Edesmetta a eu lieu dans la nuit du 17 au 18 mai 2013. Les villageois s’étaient rassemblées pour célébrer le Beej Pandum, une fête tribale vénérant la vie nouvelle vie sous forme de graines. Le village s’était trouvé au centre d’une opération de contre-guérilla mené par un millier de paramilitaires de la CRPF. Après huit ans d’enquête, un rapport judiciaire, soumis au cabinet de l’État du Chhattisgarh mercredi, a conclu qu’aucune des huit personnes (dont quatre mineurs) abattues par les forces de sécurité à Edesmetta, dans le district de Bijapur, n’était maoïste, comme les autorités l’avaient allégué à l’époque.
Qualifiant le massacre d' »erreur » dans le rapport conclut que les tribaux tués par les paramilitaires de l’unité antiguérilla CoBRA de la CRPF n’étaient pas armés. Les autorités avaient alors affirmé que les forces de sécurité avaient répondu à des tirs, mais l’enquête a révélé que ces tirs n’avaient pas eu lieu, et que le paramilitaire tué l’avait été par des tirs « amis ». Le rapport a été approuvé par le cabinet. L’enquête sur un autre massacre du même type, celui de Sarkeguda en juin 2012, où 17 tribaux fêtant également le Beej Pandum avaient été tués par les forces de sécurité, est toujours en instance auprès du département juridique de l’État.
Les proches des tribaux tués à Edesmetta