En 2010, le dirigeant maoïste Azad trouvait la mort dans un combat factice. Il était accompagné par un journaliste qui fut également tué. En 2011, l’activiste social Swami Agnivesh et Bineeta Pandey, l’épouse du journaliste, avaient déposé plainte, entrainant l’ouverture d’une enquête (lire notre article). 29 policiers étaient impliqués et poursuivis dans le cadre de cette dernière. Tous avaient été blanchis, ce qui avait entrainé les deux femmes a déposer une nouvelle plainte. Celle-ci avait été rejetée en 2015, suite à quoi elles avaient introduit une requête en révision. C’est contre cette dernière que le juge de la Hyderabad High Court s’est prononcé ce lundi. Il a ordonné un arrêt des procédures en vertu desquels les 29 hommes auraient dû comparaitre devant le tribunal d’Adilabad. Les procédures ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Azad

Azad

Cinq guérilleros présumés ont été abattu ce 4 avril dans un affrontement avec les forces de sécurité du district de Latehar (Jharkhand). Ayant été informées qu’un groupe de maoïstes s’était rassemblé dans la jungle, une équipe conjointe de la police locale et de la CRPF ont bouclé la zone aux alentours de minuit. Une fusillade s’est ensuite déclenchée. Les corps de cinq personnes ont été retrouvés sur les lieux, ainsi que cinq armes. Les autorités ont affirmé avoir identifié deux des hommes abattus. Une vaste opération de ratissage a été déclenchée dans les environs afin de retrouver le reste de la brigade maoïste.

Guérilleros maoïstes

Guérilleros maoïstes

La police a abattu trois guérilleros, l’un d’eux étant un cadre haut placé du PCI(maoïste) ce mardi dans le district de Gadhiroli. Sunil Kulmethe (environ 40 ans) et sa femme Swarupa (environ 38 ans) ont été tués, ainsi qu’une autre femme qui n’a pas encore été identifiée. L’inspecteur général adjoint de la police locale a déclaré « Le combat a eu lieu entre 9h et 10h du matin. Nous avions été informé de la présence d’une formation naxale à la frontière entre le Maharashtra et le Telengana. Nous avons retrouvé trois corps. Parmi eux, Sunil Kulmethe. Parmi les deux femmes, l’une est sa femme, Swarupa ». Tous deux avaient été recruté par le parti maoïste en 2001. Jusqu’à récemment, Kulmethe était commandant du Sironcha Dalam et aurait été promu au rang de membre du Divisional Committee il y a peu.

Gadchiroli, district à l’Est du Maharashtra

Gadchiroli, district à l'Est du Maharashtra

La police du Chhattisgarh a annoncé ce dimanche avoir arrêté douze membres présumés du PCI(maoïste). Tous sont accusés d’avoir pris part à l’attaque de Sukma au cours de laquelle neuf soldats de la CRPF étaient décédés. « La Sukma District Reserve Guard, la Special Task Force et la CRPF ont arrêté douze guérilleros impliqués dans l’explosion qui a eu lieu près de Kistaram le 13 mars. La plupart d’entre eux viennent des régions de Kistaram et Bhejii au Sukma » a annoncé la police du district de Sukma dans une déclaration. « Tous seraient membres de la Jan Militia du South Sukma ».

Attaque maoïste contre un véhicule blindé

Deux hommes formant une équipe d’action du PCI(maoïste) ont été arrêté par la police d’East Godavari (Andhra Pradesh) au carrefour de Pitchukalapadu sur la route de Bhadrachalam et Cherla ce vendredi soir. Ils ont été identifié, tous deux originaires de l’état. Selon le commissaire local, ils ont été intercepté par ses hommes alors qu’ils allaient mener une action contre le vice recteur de la Hyderabad Central University. Toujours selon lui, les deux guérilleros planifiaient de tuer Podili Appa Rao sur les ordre du secrétaire du Telangana State Committee du PCI(maoïste) Haribhushan, alias Yapa Narayana et du membre du CC Chandranna pour venger le suicide du chercheur Rohit Vemula. Le jeune homme s’est donné la mort en 2016 après avoir été suspendu par les autorités académiques en raison de son activité dans le Ambedkar Students Association (un syndicat estudiantin engagé contre la violence à l’encontre des Dalits et autres minorités).

Podili Appa Rao

Podili Appa Rao

Un guérillero maoïste, dont la tête était mise à prix pour 400.000 roupies (environ 5000 euros), s’est rendu à la Visakha Rural Police (Visakhapatnam, état d’Andhra Pradesh) tôt ce mardi matin. Vantala Balakrishna Naidu, alias Vivek, était membre d’un Area Committee et particulièrement actif ces derniers mois. De source policière, Vivek avait rejoint la guérilla après le combat de Ramaguda au cours de laquelle 31 maoïstes et sympathisants avaient été tués le 24 octobre 2016. Ingénieur diplômé, il aurait rapidement gravi les échelons du parti pour atteindre un rang élevé. Il est accusé d’être impliqué dans au moins deux attaques attribuées à la guérilla maoïste. Le commissaire local a déclaré qu’il s’était rendu en raison de problèmes de santé.

Visakhapatnam, état d’Andhra Pradesh

Visakhapatnam, état d’Andhra Pradesh

Sept guérilleros présumés ont été arrêtés ce dimanche dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Ils sont accusés d’être responsables de l’attaque à l’IED ayant visé un véhicule de la CRPF au début du mois suite à laquelle neuf soldats sont décédés. Selon l’inspecteur général adjoint de la police du Bastar, les maoïstes ont été arrêtés lors d’une opération menée conjointement par la STF, la CRPF et les forces CoBRA depuis hier. Les neufs hommes ont été identifiés et seraient tous membres d’une milice locale du PCI(maoïste).

Véhicule de la CRPF attaqué début mars

Véhicule de la CRPF attaqué début mars

Quatre policiers de la District Reserve Guard ont été blessés par l’explosion d’un IED dans le district de Sukma (Chhattisgarh) ce samedi. « L’explosion a eu lieu dans la région de Sirsitti. Les policiers ont été emmenés en hélicoptères vers la capitale de l’état, Raipur, pour y être soignés » a déclaré D. Ravishankar, le commissaire de police de l’unité de la police du Chhattisgarh chargée des opérations anti-naxalites. La brigade de la DRG a été touchée alors qu’elle rentrait à sa base après une opération de ratissage.

Paramilitaires de la DRG

Paramilitaires de la DRG

Deo Kumar Singh, alias Arvindji, le haut commandant du PCI(maoïste) au Jharkhand, serait décédé dans la nuit de mardi à mercredi, selon les autorités locales. Arvindji, dans la cinquantaine, souffrait de problèmes cardiaques depuis de longues années. Il était recherché, mort ou vif, par les autorités de l’état. Sa tête était mise à prix pour la somme de 10 millions de roupies (environ 13.000 euros), une fortune en Inde. « Nous savions qu’il souffrait de problèmes cardiaques depuis longtemps. Nous avons été informé de son décès d’un arrêt cardiaque, nous vérifions l’information » a déclaré l’inspecteur général de la Special Task Force du Jharkhand. Des fonctionnaires des forces de sécurité ont confirmé sa mort, affirmant que des membres de sa famille vivant à Jehanabad étaient partis vers la frontière entre le Jharkand et le Chhattisgarh pour son enterrement.

Arvindji

Arvindji, qui venait de Jehanabad (Bihar) était actif dans les districts de Palamu, Garhwa et de Chatra dans le Jharkhand. Considéré comme un expert pour les opérations naxalites inter-districts, les maoïstes venaient chercher ses conseils pour toutes leurs opérations menées contre les autorités.

Arvindji

Une brigade de la Special Task Force de la police du Bihar a arrêté Vimal Yadav, alias Ganesh Yadav, un guérillero maoïste recherché depuis de longues années et dont la tête avait été mise à prix. L’arrestation a eu lieu à Dhanbad, dans le Jharkhand ce dimanche. Selon les autorités, celle-ci faite suite à une première interpellation, celle d’un autre maoïste, Anil Ram. Celui-ci, recherché dans l’état du Bihar, a été arrêté dans un logement situé à Shriganeshnagar, dans le district de Mazaffarpur (Bihar) samedi. Deux autres hommes ont également été capturé alors que les policiers saisissait également une grosse somme d’argent en liquide. C’est suite aux déclarations de ces trois hommes que les autorités auraient retrouvé Yadav, qui était en possession de neuf armes au moment de son arrestation. Lors d’une conférence de presse, les autorités ont affirmé que les trois hommes, qui se présentaient comme des ouvriers aux voisins, étaient sous la surveillance de la STF. Tous sont accusés d’avoir pris part à de multiples actions attribuées à la guérilla maoïste tant dans le Jharkhand et le Bihar.

Etat du Bihar