Une unité conjointe de la DRG (District Guard Reserve) et de la Force armée de l’état du Chhattisgarh a tué un militant maoïste lundi matin dans la zone forestière Modenar du district de Dantewada. Sukhram aurait été commandant adjoint d’une escouade de la guérilla, il était recherché pour 18 affaires dont 4 de sabotage de voies ferrées.

Combattants maoïstes en Inde

Combattants maoïstes en Inde

Mudkam Deva avait été arrêté à un poste de contrôle sur la route Basaguda-Bijapur, dans le district de Bijapur où la guérilla maoïste est particulièrement active. Il a été interrogé pendant six jours aux commissariat de Basaguda, interrogatoires durant lesquels il a avoué avoir effectué des missions de reconnaissance pour la guérilla. Non seulement le prisonniers a réussi à s’évader, mais il a dévalisé l’armurerie du commissariat, emportant un AK47 muni d’un lance-grenade UBGL et autant de munition qu’il en pouvait porter… Un nouvelle directive a été émise concernant le stockage des armes et des munitions. On ne s’en étonnera pas…

Un paramilitaire indien avec un AK47 UBGL tel que dérobé par l’évadé

Un paramilitaire indien avec un AK47 UBGL tel que dérobé par l'évadé

Kobad Ghandy, dirigeant du PCI(M) interdit, détenu de longues années, ayant bénéficié de trois mois de liberté provisoire pour traitement médical (voir notre article), puis ayant été réincarcéré, a dû comparaitre une nouvelle fois devant un tribunal. Déjà en procès dans plus de vingt affaires différentes, il doit comparaitre pour un discours « anti-Inde » prononcé à l’Université Punjabi sous une identité d’emprunt. Ghandi est détenu dans la prison de Tihar, à New Delhi. La prochaine audience est fixée pour le 27 mai.

Kobad Ghandy

Kobad Ghandy

Un commandant maoïste activement recherché, Mansaram Hembram, alias Bikas, a été arrêté par la police dans le West Medinipur hier mercredi. Il était notamment recherché pour l’attaque à l’IED en 2008 contre le convoi du premier ministre du Bengale occidental. Six membres de la police dans le véhicule d’escorte avaient été blessés, dont deux grièvement.

Par ailleurs, Ravana Pahadia (19 ans) et Madhusudan Pahadia (20 ans), tous deux résidents du village Bota, ont été arrêté près de chez eux par la police du district de Jamshedpur avant-hier. Il sont accusés d’être des membres du détachement de guérilla du PCI(M) de la région Patamda-Dalma. La police affirme avoir trouvé deux armes et que les prisonniers auraient avoué avoir participé à la fusillade contre la police à Amda Pahadi (Patamda) le 17 avril.

La conférence de presse de la police après les arrestations

La conférence de presse de la police après les arrestations

Rajita Ramko Risi Usendi, une militante maoïste présumée, a été tuée par la police dans un village du district de Gadchiroli. C’est lors d’une opération anti-guérilla dans la région de Mahawada, qui faisait suite à un accrochage entre les maoïstes et les forces de sécurité, que les policiers ont investis le village de Murekasa. Selon la police, ils ont été accueillis par des coups de feu. La fusillade aurait duré toute la nuit, et au petit matin, les guérilleros se sont retirés en laissant derrière eux le corps de Rajita et un AK-47.

Militantes maoïstes à l’entraînement

Militantes maoïstes à l'entraînement

Deux commandants de la guérilla maoïstes ont été tués vendredi dans la forêt Salfijodi du district de Bastar (état de Chhattisgarh) vendredi. La police a prétendu qu’ils étaient mort dans une fusillade – mais c’est la formule consacrée qui permet de couvrir les exécutions extra-judiciaires. Les maoïstes décédés ont été identifiés comme Munna, le commandant de l’unité locale de guérilla de Machjkot, et Baman, membre du comité régional Baman du PCI(M), leurs têtes étaient mises à prix 500.000 roupies.

Opération de contre-guérilla dans le Bastar (archive)

Opération de contre-guérilla dans le Bastar (archive)

Les forces de sécurité ont abattu mardi Sarita Kolu Kovase, 26 ans, commandante adjoint de la Perimili Dalamune, qui était recherchée (sa tête avait été mise à prix pour 600.000 roupies pour 60 accusations comprenant l’assassinat, l’enlèvement et l’embuscade. Selon la version officielle, une unité » de contre-guérilla aurait rencontré un groupe de guérilleros maoïstes dans les épaisses forêts de Bhamragad. Une fusillade nourrie s’en est suivi. Les maoïstes ont pu disparaitre dans la jungle, laissant derrière eux le corps de la sous-commandante. C’est la version standard des forces policières, qu’il y ai réellement eu fusillade ou qu’elles se soient livrée à une exécution extra-judiciaire. La police a récupéré une cache contenant un SLR et ses munitions, trois magazines, des IED et des équipements divers, ainsi que de la littérature maoïste.

Combattante maoïste armée d’un SLR (photo d’archive)

Combattante maoïste armée d'un SLR (photo d'archive)

Un policier a été tué jeudi lorsqu’un commando de six maoïstes a ouvert le feu sur lui pendant une cérémonie dans le village de Mauje Chhallewada dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) en l’honneur du 125e anniversaire de B.R. Ambedkar, l’architecte de la Constitution indienne. Le commando a pu disparaitre immédiatement.

Policiers du Maharashtra

Policiers du Maharashtra

Les paramilitaires de la Border Security Force (BSF) démantelé ce dimanche un camp de la guérilla maoïste dans le district de Malkangiri, dans l’état de l’Odisha et ont saisi des armes et des explosifs. Le camp, qui était situé dans une jungle près de Khalapadar, a été évacué par ses occupants à l’approche des paramilitaires. Ceux-ci ont fait un pauvre butin (quatre malheureux fusils artisanaux). Au même moment, une vidéo produite par le comité de district de Malkangiri du PCI(M) dénonce comme mise en scène les prétendues redditions de combattants maoïstes de la région de Maithili. Cette vidéo dénonce la police pour avoir forcé, par la menace, des personnes étrangères à la guérilla de jouer le rôle de maoïstes repentis.

Les paramilitaires et leur pauvre butin

Les paramilitaires et leur pauvre butin

L’Etat indien a lancé depuis plusieurs années une offensive militaire, policière et paramilitaire appelée « Opération Green Hunt », officiellement dirigée contre la guérilla maoïste, mais réprimant toutes les résistances populaires. Ce samedi, dans le cadre d’une semaine internationale d’actions solidaires, l’ambassade d’Inde à Bruxelles a été taguée (lire le communiqué).

L’ambassade d’Inde à Bruxelles

L'ambassade d'Inde à Bruxelles