Environ 4.000 médecins à travers l’Etat du Maharashtra se sont mis en grève illimitée à partir de ce jeudi pour protester contre l’agression sur un médecin résident à l’hôpital civil de Solapur par trois policiers mardi matin. Le Dr Prashant Patil avait été battu par trois membres de la police locale à la suite d’une altercation. Le docteur avait refusé d’abandonner un patient pour traiter prioritairement la patiente que lui amenait les policiers.

Au début du mois, le gouvernement français a déclaré qu’il autorisera, à la demande les armateurs, les gardes armés à bord des navires afin de lutter contre la piraterie. « Nous allons autoriser le recours à des équipes privées capables de compléter les missions assurées par la Marine nationale », a déclaré le Premier ministre. A Djibouti, dix-huit sociétés de sécurité proposent leurs services, et certaines, comme G4S via sa branche IMSS (International maritime security services) ou Triksel, emploient d’anciens fusiliers ou commandos marine français. Ces mercennaires montent à bords des navires le temps de leur traversées des eaux à risque. Mais certaines sociétés affrêtent carrément des escorteurs.

Vendredi passé, la justice indienne a mis vendredi en liberté provisoire 35 « contractors » de la société de sécurité privée US AdvanFort, active dans la lutte contre la piraterie. Le Seaman Guard Ohio, appartenant à AdvanFort, mais naviguant sous drapeau du Sierra Leone, avait été intercepté en octobre par la marine indienne. Son équipage se composait de 10 marins et de 25 mercenaires armés (6 Britanniques, 14 Estoniens, 1 Ukrainien et 4 Indiens). Deux militaires italiens avaient déjà été mis en examen par la justice indienne pour le meurtre de deux pêcheurs indiens, confondus avec des pirates, lors d’une mission de protection d’un pétrolier italien au large des côtes indiennes, le 15 juillet 2012.

Océan indien: Mercenaires contre pirates

La police du district de Koderma (Jharkhand) a découvert 2500 kg de nitrate d’ammonium et 300 bâtons de gélatine mardi dans un van. Le conducteur est quant à lui parvenu à lui échapper. La police a déclaré qu’après avoir reçu un renseignement sur la cargaison du véhicule, elle l’a pris en chasse. Durant la course poursuite, le van a eu un accident à proximité du village de Jaynagar, à 170 km de Ranchi, la capitale de l’état. Le conducteur s’est enfui en abandonnant le véhicule. La police a saisi 50 sacs de nitrate d’ammonium pesant chacun 50 kg et des bâtons de gélatine. Il s’agit des deux composants essentiels à la fabrication de bombes et d’IED.

Les autorités de l’état de l’Odisha ont annoncé avoir découvert un campement de la guérilla situé dans la forêt à proximité de Rourkela. Selon la police, le commissaire local a donné l’ordre d’une opération de ratissage dans la zone après avoir été informé d’une présence maoïste. Une opération conjointe de membres du Special Operations Group, de la District Voluntary Force et de la CRPF a été lancée à l’aube samedi. Les soldats ont découvert le camp et ont capturé quatre guérilleros. Une trentaine de leurs camarades ont pu battre en retraite et échapper aux soldats. Ces derniers ont également saisi de la littérature maoïste, des cartes, des vêtements et des médicaments.

Guérillero maoïste

Un membre des forces de sécurité a été tué et un autre blessé dans une attaque maoïste dans le district de Bijapur (Chhattisgarh) ce dimanche. Les deux hommes, appartenant à la Chhattisgarh Armed Force (CAF) quittaient le village de Mirtur quand ils ont été attaqué par un petit groupe de guérilleros qui ont ouvert le feu. Ces derniers ont immédiatement battu en retraite. A l’annonce de cet assaut, des effectifs supplémentaires ont été envoyés sur les lieux.

Une brigade maoïste a fait exploser un bâtiment officiel à Padia, dans le district de Malkangiri (Odisha) tôt mercredi matin. Un groupe de guérilleros armés a fait irruption dans la ville à l’aube et ont forcé l’entrée du building. Il y ont mis le feu avant de déclencher de puissants explosifs causant d’énormes dégâts à la structure de l’immeuble. De nombreux documents et d’importants rapports officiels ont été détruits dans l’incendie. Sur les lieux, les autorités ont retrouvé une affiche déclarant que la brigade avait organisé cette attaque en représailles à la ‘rencontre’ entre les forces de sécurité et des guérilleros en septembre dernier au cours de laquelle treize maoïstes avaient été tués. Sur l’affiche se trouvait également un message exigeant l’arrêt des opérations de contre-guérilla et le retrait de la Border Security Force de la région.

Près d’une quarantaine de prisonniers maoïstes incarcérés à la prison de haute sécurité d’Hazaribag (Jharkhand) ont entamé une grève de la faim jeudi dernier pour dénoncer le manque de soins de santé pour les prisonniers. Selon eux, les détenus malades ne sont pas correctement pris en charge. Ce mouvement fait suite au décès de Daso Mahato le 22 décembre dernier. Victime d’une attaque dans sa cellule, il a d’abord été suivi à l’hôpital de la prison avant d’être transféré à l’hôpital d’Hazaribag puis à celui de Ranchi où il est mort. Les prisonniers maoïstes affirment que c’est la négligence des autorités pénitentiaires qui est la cause de la mort de Mahato et qu’une grève de la faim à l’intérieur de la prison est leur seule alternative pour se faire entendre.

Deux soldats du Commando-60 ont été blessés dans une fusillade avec une brigade de guérilleros dans la banlieue du village de Rengawahi, dans le sud de l’état du Gadchiroli en début de semaine. Les membres du C-60 se dirigeaient vers le village après avoir appris qu’un groupe assez important de maoïstes se trouvait à proximité. Cela faisait déjà quatre jours que les forces de sécurité ratissaient la région. Le soldat en tête de l’équipe a été blessé d’une balle dans la jambe tandis que le commandant de l’unité s’st blessé à l’épaule en chutant durant l’échange de tirs.

Plus de mille étudiants issus de diverses organisations de gauche s’étaient rassemblés ce jeudi pour dénoncer l’arrestation d’une diplomate indienne aux Etats-Unis et les mesures de sécurité déployées devant le consulat américain de Calcutta suite à cette arrestation. Ils ont dénoncé les dispositions sécuritaires excessives et inutiles prises par le gouvernement indien à l’égard de la délégation américaine et ont exigé qu’elles soient immédiatement levées. Brandissant des calicots, les étudiants ont marché à travers le centre-ville avant que le cortège ne soit interrompu par les forces de l’ordre. Plus de cent étudiants ont été interpellés. Les organisations estudiantines ont réagi à cette vague d’arrestations: ‘Au lieu d’agir contre les impérialistes américains, le gouvernement de l’état a lâché sa police contre d’infortunés étudiants’.