Récemment, les autorités ont intercepté un courrier qui aurait été rédigé par le Secrétaire Général du CPI(maoïste) Ganapathy et destiné aux dirigeants du parti emprisonnés. Dans cette lettre longue de 17 pages, il rappelle que la responsabilité des dirigeants détenus est toujours importante et que leur rôle, depuis les prisons, est de faciliter les libérations des camarades, soit grâce à des libérations sous caution soit par des évasions. En outre, il leur demande de garder leur esprit révolutionnaire et de transformer les prisons en centres de lutte et de formation politique. En conséquence, le gouvernement indien a demandé aux autorités locales de renforcer la sécurité dans les prisons où sont détenus ces dirigeants. Il est demandé aux neuf états concernés (Chhattisgarh, Jharkhand, Bihar, Odisha, Bengale occidental, Andhra Pradesh, Maharashtra, Uttar Pradesh et Madhya Pradesh) de renforcer la sécurité dans et autour des prisons et de consolider leur réseau de renseignements pour empêcher tout assaut maoïste contre les prisons et toute évasion.

Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que la police de l’Odisha a récemment lancé un ultimatum aux maoïstes pour qu’ils quittent l’état, les autorités ont déclenché une opération dans une zone forestière du district de Malkangiri. Composée d’anciens soldats et de membres du Special Operation Group de la police de l’état, la brigade s’est enfoncée dans la forêt où elle serait tombée sur un groupe de guérilleros entraînant une violente fusillade. Selon l’officier en charge des opérations: ‘Samedi matin, nous avons retrouvé treize corps ainsi que deux mines terrestres, plusieurs engins explosifs, des AK-47, des armes traditionnelles et des magazines’.

Mercredi 4 septembre, à Chawalgam (partie du Cachemire occupé par l’Inde), des émeutes ont éclaté lorsque la police et des officiels de la région de Kulgam ont détruit des logements et tenté d’expulser des occupants d’un terrain réservé légalement à la construction d’un complexe sportif. Au moins trois maisons habitées illégalement ont été détruites par les autorités. Lors des des affrontements (pierres contre matraques et gaz lacrymogènes) qui ont duré plusieurs heures, plusieurs personnes ont été blessées, dont quatre policiers.

émeutes squaeeurs cachemire

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Les autorités de l’Odisha ont annoncé hier la mort d’une femme maoïste au cours d’un combat avec les forces de sécurité mercredi dans le district de Rayagada. Selon elles, la fusillade s’est déroulée dans la jungle voisine du village de Kandrakabandali. Des membres du Commando Battalion for Resolute Action (CoBRA) et de la District Voluntary Force (DVF) du Rayagada, qui avaient déclenché une opération conjointe pour reprendre le contrôle d’une zone dominée par la guérilla, sont tombés sur un campement maoïste. La quinzaine de guérilleros qui s’y trouvaient ont immédiatement ouvert le feu pour se défendre et la fusillade a duré plusieurs heures. Les guérilleros sont parvenus à battre en retraite mais les forces de sécurité auraient retrouvé le corps d’une femme tuée par balle sur place. Cette dernière n’a pas été identifiée et les forces de sécurité l’ont emmenée.

La police de l’Odisha a annoncé lundi que neuf guérilleros actifs dans la région s’étaient rendus. Ceux-ci, âgés de 28 à 30 ans, se sont présentés au quartier général de la police du district de Malkangiri. D’après le commissaire en chef, trois d’entre eux seraient des membres actifs du CPI(m) tandis que les six autres seraient des membres d’une milice du parti. Certains d’entre eux étaient recherchés par les autorités pour leur prétendue participation à des actions de vols d’explosifs, de destruction d’infrastructure ou d’extorsion.

Les autorités du Jharkhand viennent d’annoncer avoir mis en place un système d’informations sécurisées dans lequel sont rassemblés divers renseignements pour faciliter la contre-guérilla. Dans cette vaste base de données se retrouvent des informations concernant plus de 16.000 guérilleros présumés ainsi que de seize organisations maoïstes. Les autorités souhaitant garder ces informations confidentielles, elles ont mis en place un logiciel afin d’en assurer la protection. Chaque utilisateur potentiel de la base de données au sein de la police de l’état s’est vu remettre des codes d’accès. Cela fait six ans que les autorités du Jharkhand travaillent à l’implantation de ce portail, qui outre le Naxal Information System, comprend également le Criminal Information System.

Vendredi, la police de l’Odisha a été informée de la présence d’un camp d’entraînement maoïste dans les collines de Ghandhamarhan. Selon les autorités locales, les guérilleros planifiaient d’attaquer des camps de la CRPF ainsi que des bâtiments officiels. Vendredi matin à la première heure, une opération fut déclenchée afin de prendre le campement d’assaut. L’équipe envoyée était composée de membres de la Bargarh District Police et de la CRPF. Au cours de l’opération, à l’approche du lieu présumé du camp, ils ont essuyés des coups de feu auxquels ils ont immédiatement répliqué. La fusillade a duré une vingtaine de minutes, après quoi les forces de sécurité ont encerclé le site. Durant leur fouille, les soldats ont découvert le corps d’un homme tué durant les échanges de tirs, ainsi qu’une arme, des explosifs, de la littérature maoïste, un uniforme, de la nourriture, du polyéthylène et du matériel de camping.

Deux guérilleros appartenant au People’s Liberation Front of India ont été arrêtés après une fusillade avec la police dans le district de Gumla (Jharkhand). Les autorités ont déclaré avoir découvert et saisi des armes en leur possession. Dans le même district mais dans le cadre d’une opération distincte, la police a arrêté Basant Gope, qu’elle accuse d’être responsable de la mort de neuf personnes en 2011.

Mardi, la Border Security Force a annoncé que ses hommes avaient découvert 20 kilos d’explosifs dans le district de Koraput (Odisha) la veille. Sur base d’informations spécifiques de la BSF, le 28ème bataillon a été déployé à travers tout dans le cadre d’une Anti Naxal Operation. Utilisant un détecteur de métaux, les soldats ont découvert 20 kilos d’IED et du fil électrique enterré dans le bas-côté d’une route. Avec l’aide de la police de l’Odisha, ils ont détruit les explosifs.

Mercredi, dans le district de Bijapur (Chhattisgarh), un violent affrontement a opposé des hommes de la CRPF et de la police locale à un groupe de guérilleros alors que les forces de sécurité menaient une opération de ratissage. A l’issue de la fusillade, qui n’a fait aucun blessé, les soldats ont mis au jour un campement de transit de la guérilla. Ils y ont découvert des armes et des munitions ainsi que des objets de la vie courante.

Enfin, après le combat au cours duquel un soldat avait été abattu mardi dans le district de West Singhbhum (Jharkhand), les forces de sécurité ont mené de multiples opérations dans la région. Elles ont, entre autre, découvert sept puissantes mines terrestres et ont détruit un camp d’entraînement de la guérilla.