Vendredi, quatre étudiants originaire du Darfour ont trouvé la mort dans la répression de manifestations pour une éducation gratuite. Les forces de sécurité auraient poussé les manifestants vers un canal, entraînant la chute de plusieurs d’entre eux. Quatre manifestants sont morts noyés, deux manifestants sont toujours portés disparus.
Ce lundi, au moins 700 personnes sont sorties de l’Université du Nil en scandant “révolution jusqu’à la mort” ou encore “tuer des étudiants, c’est tuer la nation”. La police a rétorqué à coups de gaz lacrymogène et des manifestants ont été battus à coups de matraque. Certains se sont éparpillés dans la principale gare routière située non loin de là, où des camions de police anti-émeutes étaient déployés. Des manifestations ont également eu lieu devant l’université agricole de Khartoum Nord et les forces de sécurité ont dispersé environ 300 personnes à coups de gaz lacrymogène et de matraques.