Lundi 14 décembre, un délégué syndical CGT au garage EDEN AUTO était convoqué pour un entretien préalable au licenciement. En réponse à cette attaque contre la liberté syndicale, la CGT appelait à la mobilisation devant l’entreprise pour soutenir le camarade lors de son entretien, mais aussi pour dénoncer de façon plus générale l’offensive répressive du patronat qui frappe de nombreux syndicalistes, notamment dans la métallurgie en Haute-Garonne. Une mobilisation réussie puisque plus de 100 personnes ont répondu à l’appel avec des délégations de syndicats d’autres garages auto, de nombreuses entreprises de la métallurgie ainsi que d’autres secteurs professionnels du privé et du public. Ces syndicalistes ont été rejoins par des travailleurs du garage qui ont débrayé pour soutenir leur collègue et délégué syndical réprimé. Lors d’un entretien extrêmement long, la direction aura énoncé près de 25 pages de reproches, directement liés à l’exercice de son activité syndicale sur le garage ou au niveau du secteur de la métallurgie. La sanction encourue n’est pas encore connue mais peut aller jusqu’au licenciement.
