Le premier ministre turc a admis l’existence de contacts entre des responsables turcs et le leader emprisonné du PKK Abdullah Öcalan, tout en niant qu’il s’agissait d’un « dialogue politique » : «En tant que gouvernement, nous ne nous assiérons jamais à la même table et n’aurons jamais de discussions avec une organisation terroriste ou ses représentants [mais] l’Etat dispose d’une agence de renseignement pour débloquer, résoudre certaines questions.» Le PKK avait affirmé que l’Etat turc s’était pour la première fois engagé à un dialogue. La trêve unilatérale décrétée le 13 août par le PKK pendant le ramadan serait le premier résultat de ces pourparlers.