Le militant kurde qui s’est fait exploser avec une voiture piégée au passage d’un convoi militaire dans le centre d’anakaa (voir notre article) est bien Abdülbaki Sömer, un Kurde de nationalité turque originaire de Van, comme l’avait annoncé lles Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK) dans leur communiqué revendiquant l’attaque. Les autorités turques, dans leur tentative d’incriminer les YPG, avaient auparavant affirné que l’ADN désignait un Kurde de Syrie nommé Salih Necar. Des tests ADN ont définitivement permis d’identifier Abdülbaki Sömer. Dix personnes, dont son frère et son père, ont d’ailleurs été arrêtées dans la journée à Van, au cours d’une cérémonie de condoléance à sa mémoire.
Quatorze personnes ont été inculpés par un tribunal d’Ankara dans la nuit de dimanche à lundi en lien avec l’attentat. Une enquête a aussi été ouverte, visant une élue locale du HDP, Tugba Hezer, qui aurait pris part à la cérémonie d’hommage au kamikaze à Van. Paar ailleurs, les autorités turques s’obstinent à affirmer des liens « incontestables » des YPG l’attentat du 18 février à Ankara, ce qui lui permet de justifier ses bombardement sur le Rojava.
Veille d’hommmage à Abdülbaki Sömer, à Van (Nord-Kurdistan)