Le président turc a signé hier vendredi 25 la nouvelle version de la loi controversée qui confère des pouvoirs accrus à l’agence nationale de renseignement (MIT). La loi, qui est entrée en vigueur ce samedi 26, avec sa publication au Journal officiel, a été votée jeudi par le Parlement et dénoncée par l’opposition qui a prévu de la contester devant la Cour suprême. Selon ce texte
La nouvelle législation habilite le MIT à écouter les lignes téléphoniques et à collecter des informations en lien avec « le terrorisme, les crimes internationaux et le renseignement extérieur ». Elle accorde une impunité judiciaire pour les membres du MIT dans l’exercice de leurs fonctions et introduit des peines allant jusqu’à dix ans de prison pour la diffusion de documents confidentiels du MIT. Le premier ministre avait été mis en difficulté par la fuite de conversations téléphoniques l’impliquant dans un scandale de corruption et des conversations, avec notamment le patron du MIT, évoquant des provocations pour intervenir militairement en Syrie.