Dans la nuit du 19 au 20 septembre, des personnes se sont introduites dans le siège du « leader mondial des matériaux de construction » Lafarge-Holcim. Elles y ont placé un petit engin explosif en représailles aux impôts que cette société a payé à Daesh entre le printemps 2013 et l’automne 2014 pour que ses cimenteries situées à Jalabiya, près de Manbij, puissent continuer leurs activités. Lafarge-Holcim n’est que l’une des sociétés de la famille Schmidheiny dont la collaboration avec les djihadistes n’est qu’un exemple de barbarie parmi d’autres. Lafarge-Holcim a prétendu que les fonds dégagés devaient servir à « sécuriser le personnel », mais il est apparu clairement que les fonds ont été payés pendant plus d’un an et que le personnel n’a pas été évacué. Ce n’est que récemment que Daesh a été chassé de la région par les QSD. L’action a été revendiquée sur Indymedia Linksunten, le communiqué a été traduit en anglais ici.
Lafarge continue à faire du profit en Syrie, à l’aide de sa cimenterie