Le 22 et 23 septembre à Paris, plusieurs audiences de comparution immédiate se tenaient pour des personnes interpellées dans le cadre de la mobilisation du 18 septembre dernier. Après 48H en garde à vue, elles ont été déférées au tribunal. Pour la plupart d’entre elles, leur procès a été reporté à mi-décembre. Pour deux autres qui avaient passé plusieurs jours en détention provisoire, les manifestants sont jugés le jour même. L’un d’entre eux est condamné à quatre mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences », « violences exercées envers un fonctionnaire de police » ou encore « dissimulation du visage ». C’est une peine particulièrement lourde au regard des chefs d’inculpation et de la faiblesse du dossier qui souligne la nature politique de ces procès.
