Lors de la 30e journée du procès, Seyit Ali Uğur a déclaré à la fin de son audition que son camarade Mehmet Yeşilçalı avait été « déshabillé de force et roué de coups avant d’être jeté en cellule et gardé sous surveillance dans cet état 24 heures durant. De plus, ses médicaments ne lui ont pas été donnés. Ces persécutions portent un nom, celui de torture. » La prisonnière Büyükavcı a à son tour fait une déclaration pour mettre en évidence le lien entre ces traitements et l’état de sante de Mehmet lors de la journée d’audition du 9 décembre. Elle a été coupée dans sa déclaration par le juge d’instruction et la requête n’a pas été prise en compte. La cour a finalement clôturé la journée d’audition, choquant le public et les avocats.
Mehmet Yeşilçalı