Mardi 13 juin, des pneus avaient été brûlés devant l’entrée arrière de l’Hôtel de Ville du Havre, après l’échec des négociations entre les territoriaux et leur direction, entraînant des dégradations et l’évacuation du bâtiment. Mickaël, un syndicaliste CGT employé par la municipalité, qui avait participé à la manifestation est passé au tribunal (voir notre article). C’est lui qui avait acheminés les pneus avec sa remorque et sa voiture. À la barre du tribunal, il a reconnu ce fait, révélé grâce à la vidéosurveillance.
Reconnu coupable de « dégradation d’un bien par moyen dangereux » par le tribunal correctionnel du Havre, mardi 18, il a été condamné à neuf mois de prison avec sursis, assortis de cinq ans de mise à l’épreuve, « pour être sûr qu’il contrôle ses actions à l’avenir » précise la juge. Il devra aussi verser près de 15 500€ à la ville au titre des dommages et intérêts. Dans ses réquisitions, le procureur de la République du Havre, avait demandé à ce que soit confisqué le véhicule qui a servi à l’infraction et que le syndicaliste soit privé de ses droits civiques, notamment, ses droits de vote et d’éligibilité.
Le feu de pneus devant la mairie du Havre, le 13 juin