En août 2017, suite au G20 à Hambourg, le ministère de l’intérieur allemand avait interdit la plateforme « Indymedia Linksunten », la plus grande plateforme d’extrême gauche en Allemagne (voir notre article), parce qu’elle enfreindrait la loi des associations. La procédure judiciaire ouverte à ce moment-là, entre autres pour « constitution d’une organisation criminelle », a été suspendue après deux ans faute d’indices qui permettraient d’identifier des opérateurs responsables du site.
Le raid du 25 août 2017 dans les appartements de plusieurs personnes suspectées de gérer « Linksunten » ont mené à la saisine de plusieurs supports de données chiffrés. Le Landeskriminalamt (police judiciaire régionale) de Bade-Wurtembert n’a pas réussi à déchiffrer ces données, malgré le soutien de plusieurs administrations et de services secrets comme la police fédérale ou le Verfassungsschutz (service de renseignement allemand). Les données qui étaient accessibles aux investigateurs ne leur permettaient pas d’identifier les personnes dont les appartements avaient été fouillés comme les opérateurs de la plateforme. De nouvelles révélations pourraient mener à la réouverture de l’enquête.
Interdiction de la plateforme Indymedia Linksunten en 2017