Mercredi 3 mars vers 7h45, des policiers ont investi le premier étage de l’Hôtel Flambeau, un squat accueillant des personnes transmigrantes. Ils ont demandé à ce qu’on leur indique la chambre d’un occupant, située au premier étage, afin d’y effectuer une perquisition. Devant le refus des occupant·es, les policiers ont menacé de fouiller l’ensemble du bâtiment. Les occupant·es ont donc finalement obtempéré. L’occupant visé par la perquisition a été arrêté près de la région d’Anvers et est accusé de « trafic d’êtres humains ». Comme il avait sur lui la clé de l’Hôtel, les agents ont pu rentrer facilement. D’après Getting the voice out, ces dernières semaines, plus d’une centaine de personnes transmigrantes ont été arrêtées sous prétexte qu’ils se livreraient à du trafic d’êtres humaines. Cette accusation vise en réalité des personnes qui s’entraident pour passer les frontières (par exemple : un migrant qui ferme la porte d’un camion dans lesquels d’autres migrants se sont introduits). Plus d’infos ici.
l’Hôtel Flambeau