Les négociations pour un accord gouvernemental ont abordé hier la question de la lutte contre le « radicalisme ». Il a d’abord été décidé de retirer la nationalité aux auteurs de faits qui disposent de la double nationalité, puis de leur interdire le territoire « sans exception ». La référence pour juger si l’engagement à l’étranger tomberait ou non sous le coup de cette future loi serait les listes d’organisations terroristes de l’Union Européenne (sur lesquelles figurent, rappelons-le, le FPLP ou le PKK). Reste aussi à définir si tout type d’engagement tomberait sous le coup de la loi où si l’engagement armé serait particulièrement ciblé.
Les partenaires du prochain gouvernement de centre-droit entendent également renforcer le Conseil national de sécurité, mettre en place des « cyber-patrouilles », et développer un programme pédagogique anti-radicalisme expliquant le « vrai sens » des religions…