La police fédérale s’informe en vue de l’achat possible de trois drones de haute technologie. Dans son cahier des charges, elle évoque ces engins en tant qu' »aéronefs d’Etat », ce qui les excluerait dès lors du projet de loi en préparation sur les aéronefs télépilotés. Fin juin, le gouvernement fédéral avait libéré 40 millions d’euros dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation. Il était alors déjà question de l’achat d’un drone pour la police judiciaire fédérale de Bruxelles.
Les Unités spéciales recevraient deux drones pour des missions de soutien (covert operations) lors d’enquêtes judiciaires sur la « grande criminalité ». Ils devront pouvoir opérer dans la plupart des circonstances climatiques et être le plus silencieux possible pour mener des missions d’observation en milieu rural et urbain. Ils devront également être équipés de caméras utilisables de jour comme de nuit et capables de filmer de près comme de loin. Les données enregistrées devront par ailleurs pouvoir être cryptées et envoyées en temps réel vers l’opérateur de l’engin. Un troisième drone est prévu pour la police technique et scientifique.
Un drone de la police de Seattle