A l’occasion du sommet UE-CELAC (sommet des dirigeants des pays de l’Union Européenne, de l’Amérique Latine et des Caraïbes), 57 policiers français des ‘Compagnies Républicaines de Sécurité’ sont venus assister la zone de police Bruxelles-Ixelles. Cette décision a été prise suite aux événements qui avaient opposé les travailleurs en grève et la police lors d’affrontements d’une rare intensité le 6 novembre dernier autour de la Porte de Hal à Bruxelles. Cet exercice conjoint visait plus à un échange de compétences qu’à autre chose.
Les CRS sont venus accompagnés de leurs camions et fourgons anti-émeute. D’autres gadgets policiers étaient amenés, par exemple : des grilles en fer montées de 2x5m montées sur les pare-chocs des fourgons, ainsi qu’un autre type de barrière appelé ‘dispositif mobile de rue’ monté sur une remorque et capable de déployer rapidement une barrière de 18m de long sur 2m de haut. Les objectifs de ces deux engins sont évidemment de fermé une rue rapidement et de canaliser des émeutiers. Les CRS français ont également amené une batterie de caméras amovibles placées pour l’occasion sur les murs, habitations et mobiliers urbains. Ces caméras sont contrôlées et visionnées par la police en direct. Ces batteries de caméras ont déjà été utilisées au moins quatre fois en Belgique, à Mons 2015. La France partage régulièrement sa célèbre ‘expertise anti-émeute’. Lors du printemps arabe, les CRS avaient aidé plusieurs régimes réactionnaires a combattre leurs population.
Des CRS français déployés sur la Place Royale.