Lors des récentes grèves des agents pénitentiaires des 22 septembre et 30 octobre à Forest (photo), une quarantaine de policiers y ont été envoyés afin d’effectuer une permanence. Ne se contentant pas de faire les gardiens, ils s’y seraient livré à des actes d’une violence inouïe, tant vis à vis du directeur que des détenus. Le 22 septembre, ils ont roué de coups un prisonnier qui protestait parce qu’on lui refusait de téléphoner à sa mère. Pour poursuivre le tabassage en paix, les policiers ont menacé le personnel de la prison qui aurait tenté de s’interposer. Le détenu, battu jusqu’à ce qu’il perde connaissance, a dû être transporté d’urgence à l’hôpital.
Le 30 octobre, ils sont allés encore plus loin. Certains d’entres eux sont entrés, cagoulés, dans une cellule et ont emmené un détenu au cachot. Là, ils l’ont déshabillé, l’ont obligé à s’accroupir, à faire des déclarations humiliantes et l’ont frappé avec des matraques dans le dos et sur les testicules. Un autre prisonnier a eu l’oreille arrachée et un troisième a été frappé au visage avec une bouteille. La commission de surveillance de la prison de Forest a demandé que soit réalisée une enquête approfondie.
Grève à la prison de Forest