A, 15 h 15, hier mercredi, 200 opposants au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes étaient entrés dans le hall de l’aéroport de Nantes-Atlantique. À 16 h 10, les manifestants ont été violemment pris à parti et évacué par les forces de l’ordre. Huit personnes auraient été blessées, 3 parmi les manifestants, 5 parmi les forces de l’ordre (chiffre de la police, on s’en doute). Quatre personnes ont été interpellées et un manifestant blessé a été hospitalisé. Des dégradations importantes ont été constatées dans l’ensemble de l’aéroport : tags, pots de peinture renversés au sol, distributeurs de boissons et de monnaie vandalisés, vitres cassées.

L’appel à une « occupation festive » de l’aéroport de Nantes Atlantique avait été lancé par plusieurs associations, partis et syndicats entendent ainsi protester contre la convocation de squatters devant les tribunaux. Ceux-ci occupent depuis plusieurs mois des maisons et terrains situés dans la ZAD (zone d’aménagement différé) du futur aéroport. Le groupe Vinci, qui construira le nouvel aéroport, a engagé les procédures d’expulsion. Une manifestation est également prévue le 17 août, au tribunal de Saint-Nazaire. Il y a deux semaines, les opposants avaient réuni plusieurs milliers de personnes à la Paquelais pour protester contre le projet d’aéroport à 20 km au nord-ouest de Nantes. Vinci, retenu pour construire le nouvel outil aéroportuaire est également le gestionnaire de Nantes Atlantique.

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Un député sarkoziste veut proposer une loi contre la grève en période de grand départ suite au préavis de grève déposé par Air France. Les syndicats veulent protester contre les réductions du nombre de stewards et hôtesses de l’air au nombre de 3 au lieu de 4 sur les Airbus A-319 et lancent à Air France un ultimatum qui expire le 1er août pour trouver un terrain d’entente avec eux. Le secrétaire général du Syndicat national des personnels navigants a déclaré que cette grève était « le seul moyen pour obliger l’entreprise à négocier ».

Depuis hier matin, une grève paralyse les services de la chambre consulaire de Guyane. Une partie des salariés de l’aéroport de Rochambeau, du port de Degrad-des-Cannes et de l’espace consulaire se sont arrêtés de travailler. Depuis hier, aucune marchandise ne pouvait entrer ou sortir du port de Degrad-des-Cannes, à l’exception de celles destinées aux hôpitaux. La gendarmerie est intervenue tôt ce matin pour débloquer le port et l’aéroport. Depuis ce matin, les grévistes bloquent l’accès au siège de la Chambre de commerce.

Courant avril, trois Cop-waters du Legal Team NoBorder Calais avaient été brutalement arrêtés par les agents de la Police de l’Air et des Frontières dans le principal squat de sans-papiers et demandeurs d’asile du Calaisis, quelques jours après la publication sur internet de vidéos dénonçant les agissements de ces même agents de la PAF. L’affaire est passée au au TGI de Boulogne en présence de la trentaine de militants restés toute la journée pour soutenir les inculpés.

Les trois sont relaxés pour les faits de violences et d’occupation illégale et sont reconnus coupables mais sans peine pour le refus de prise d’empreintes. Le jugement pour les dernières charges ajoutées à la hâte contre deux des trois prévenus lors de l’action contre le CRA de Coquelle quelques jours auparavant (refus de se soumettre à un contrôle d’identité) est reporté au 8 septembre a 13h30. Pour rappel, le 23 juin une militante a été relaxée pour des faits similaires de violence contre agent de la PAF, ce même jour trois demandeurs d’asiles soudanais ont eu aussi été relaxés pour des accusations d’occupations illégales et le 29 juin une autre militante a été condamnée à 500€ d’amende pour outrage.

es militants du comité « Libérez-les ! » de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques, du Comité Solidarité basque de Lille, de la Jeunesse communiste et du PCF, des syndicalistes des Unions locales CGT de Bruay-la-Buissière ou Béthune se sont rassemblés au pied du beffroi de Béthune en solidarité avec la militante basque Aurore Martin.

La police est intervenue en nombre et brutalement samedi à l’Hôtel de Ville de Paris, samedi en début d’après-midi, et a arrêté une grosse centaine des sympathisants de la cause palestinienne qui tenaient un assemblement pacifique devant l’immeuble. Des coups ont d’abord été assénés aux manifestants, qui dénoncent la collaboration du gouvernement français avec le terrorisme d’Etat israélien, et au moins une personne, une femme, a été blessée par aspersion de gaz lacrymogènes à bout portant en plein visage. Après les coups et le kessel, les interpellations massives : une centaine en tout, de militants conduits dans deux commissariats vers 16 h 00.

Le rassemblement avait pour objet de réclamer la libération de la centaine de militants de la mission « Bienvenue en Palestine », dont 46 Français, emprisonnés par Israël. La Consule générale de France à Tel Aviv, qui a vu les prisonniers ce samedi , s’est acquittée de son obligation légale de manière désagréable, et a même tenté de sermonner les militants, comme l’ont rapporté ceux-ci à l’un de nos avocats israéliens.


hoteldeville par bienvenuepalestine

Un commando d’une dizaine de personnes encagoulées a fait irruption, hier matin à Labège dans les locaux de la Direction interrégionale Sud de la protection judiciaire de la jeunesse. Une fois dans les lieux, elles se sont dispersées dans les différents bureaux « armées » de bouteilles dont elles ont déversé le contenu sur les bureaux et les ordinateurs. Un liquide marron au relent d’ammoniaque et qui pourrait contenir de l’urine et des excréments humains. Elles se sont également emparés de plusieurs extincteurs qu’elles ont déversés sur les bureaux. Un employé qui tentait de s’interposer a été copieusement arrosé de gaz lacrymogène. Certains ont aussi rédigé sur des murs : « Nique la justice » et « Porcs ». Cinq minutes après être entré, le commando est ressorti en courant non sans avoir lancé plusieurs dizaines de tracts.

Cette action survient quelques semaines après celle d’Orvault (Loire-Atlantique) où un mineur délinquant placé dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs de cette ville s’était suicidé. Des gens avaient alors écrit sur les murs de la PJJ de Nantes : « L’EPM tue ».

Xavier Mathieu, délégué syndical de Continental-Clairvoix avait été condamné à 4000€ d’amende par la cour d’appel d’Amiens en janvier 2010 pour avoir participé, un an plus tôt, à la dégradation de la sous-préfecture de Compiègne. Cinq autres ouvriers de l’usine avaient alors écopé de peines allant de 2000€ à 4000€. Le jour du jugement, Xavier Mathieu avait refuser de se soumettre à un prélèvement d’empreintes génétiques, ce qui lui avait valu de nouvelles poursuites. Début mai, une peine d’un mois de prison avec sursis avait été requise contre lui. Aujourd’hui, le tribunal de Compiègne a prononcé la relaxe de Xavier Mathieu. Ce dernier a déclaré, à sa sortie de l’audience, qu’il espérait que ce jugement ferait jurisprudence dans la mesure où le juge a légitimé le refus de se soumettre à une loi liberticide.

Le collectif Contre Les Abus Policiers de Bordeaux propose une rencontre d’information dimanche 26 juin à partir de 13h Quai de Queyries, autour d’un pique-nique/auberge espagnole (chacun-e apporte ce qu’il/elle veut/peut), sur les dernières lois sécuritaires, la vidéo surveillance, le fichage etc… mais aussi sur les actions de résistance menées et à mener ici ou là. Toutes les associations, collectifs, individu-e-s désireux de venir témoigner de la violence et de la répression policière qu’ils/elles auraient subies Bordeaux sont invité-e-s à venir s’exprimer lors de prises de paroles libres.

Le blog du comité

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