Une équipe de la police du district de Kanker (Chhattisgarh) a arrêté Rajuram, alias Vikas, sur le marché hebdomadaire du village de Takoki ce jeudi. L’homme, que les autorités accusent d’être membre du Keshkal Area Committee du CPI(maoïste) était activement recherché. Sa tête avait été mise à prix pour un montant de 100.000 roupies (plus de 1000 euros). En outre, 30 mandats d’arrêts ont été délivré contre lui. Il est accusé d’être impliqué dans plusieurs affaires de pillage, de meurtres, d’incendies volontaires et d’attaques contre la police.

Dans une déclaration officielle, la Border Security Force (BSF) a annoncé avoir arrêté quatre guérilleros présumés dans l’Odisha. Ghasi Badanayak, 26 ans, Samara Mahi, 30 ans, Shib Majhi, 37 ans et Gadu Shisha, 30 ans, ont été arrêtés hier. Tous les quatre habitent dans le village de Anagal, situé dans le district de Malkangiri. Agissant sur base d’un tuyau, des hommes du 161ème bataillon de la BSF accompagnés de policiers locaux se sont rendus sur un marché local où ils ont procédé aux arrestations.

Un grand nombre de policiers avaient été déployé mardi dans la ville de Bijapur (Chhattisgarh) en marge d’un meeting public auquel était présent le chef du gouvernement de l’état Raman Singh. D’après les autorités, alors qu’une brigade policière retournait vers Gangalur mercredi matin, elle a été prise en embuscade par une quinzaine de guérilleros. Ceux-ci ont ouvert le feu vers un des policiers qui s’était isolé pour aller chercher de la nourriture. Entendant les coups de feu, ses collègues l’ont rejoint et ont répliqué. Les maoïstes sont rapidement parvenus à battre en retraite. Un soldat a été tué durant cette fusillade. Les guérilleros se sont emparés de son fusil INSAS, de 80 cartouches et de son chargeur. Les forces de sécurité ont quant à elles déclaré avoir retrouvé le corps d’un guérillero avec une arme traditionnelle à proximité du lieu du combat. Une opération de ratissage a été déclenchée.

Le 12 septembre, le professeur Saibaba, co-secrétaire du Front révolutionnaire démocratique (RDF), a été perquisitionné en son domicile sur le campus de l’Université de Delhi. Les policiers ont saisi ses ordinateurs, ses téléphones portables ainsi que des magazines et documents du RDF. Cette opération s’inscrit dans la vague de répression contre les militants qui dénoncent la guerre menée par l’État indien contre les populations tribales et les paysannes pauvres en résistance dans plusieurs régions du pays. Le président du RDF, Ganti Prasadam, avait été assassiné début juillet.

le professeur saibaba

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Récemment, les autorités ont intercepté un courrier qui aurait été rédigé par le Secrétaire Général du CPI(maoïste) Ganapathy et destiné aux dirigeants du parti emprisonnés. Dans cette lettre longue de 17 pages, il rappelle que la responsabilité des dirigeants détenus est toujours importante et que leur rôle, depuis les prisons, est de faciliter les libérations des camarades, soit grâce à des libérations sous caution soit par des évasions. En outre, il leur demande de garder leur esprit révolutionnaire et de transformer les prisons en centres de lutte et de formation politique. En conséquence, le gouvernement indien a demandé aux autorités locales de renforcer la sécurité dans les prisons où sont détenus ces dirigeants. Il est demandé aux neuf états concernés (Chhattisgarh, Jharkhand, Bihar, Odisha, Bengale occidental, Andhra Pradesh, Maharashtra, Uttar Pradesh et Madhya Pradesh) de renforcer la sécurité dans et autour des prisons et de consolider leur réseau de renseignements pour empêcher tout assaut maoïste contre les prisons et toute évasion.

Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que la police de l’Odisha a récemment lancé un ultimatum aux maoïstes pour qu’ils quittent l’état, les autorités ont déclenché une opération dans une zone forestière du district de Malkangiri. Composée d’anciens soldats et de membres du Special Operation Group de la police de l’état, la brigade s’est enfoncée dans la forêt où elle serait tombée sur un groupe de guérilleros entraînant une violente fusillade. Selon l’officier en charge des opérations: ‘Samedi matin, nous avons retrouvé treize corps ainsi que deux mines terrestres, plusieurs engins explosifs, des AK-47, des armes traditionnelles et des magazines’.

Mercredi 4 septembre, à Chawalgam (partie du Cachemire occupé par l’Inde), des émeutes ont éclaté lorsque la police et des officiels de la région de Kulgam ont détruit des logements et tenté d’expulser des occupants d’un terrain réservé légalement à la construction d’un complexe sportif. Au moins trois maisons habitées illégalement ont été détruites par les autorités. Lors des des affrontements (pierres contre matraques et gaz lacrymogènes) qui ont duré plusieurs heures, plusieurs personnes ont été blessées, dont quatre policiers.

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Les autorités de l’Odisha ont annoncé hier la mort d’une femme maoïste au cours d’un combat avec les forces de sécurité mercredi dans le district de Rayagada. Selon elles, la fusillade s’est déroulée dans la jungle voisine du village de Kandrakabandali. Des membres du Commando Battalion for Resolute Action (CoBRA) et de la District Voluntary Force (DVF) du Rayagada, qui avaient déclenché une opération conjointe pour reprendre le contrôle d’une zone dominée par la guérilla, sont tombés sur un campement maoïste. La quinzaine de guérilleros qui s’y trouvaient ont immédiatement ouvert le feu pour se défendre et la fusillade a duré plusieurs heures. Les guérilleros sont parvenus à battre en retraite mais les forces de sécurité auraient retrouvé le corps d’une femme tuée par balle sur place. Cette dernière n’a pas été identifiée et les forces de sécurité l’ont emmenée.

La police de l’Odisha a annoncé lundi que neuf guérilleros actifs dans la région s’étaient rendus. Ceux-ci, âgés de 28 à 30 ans, se sont présentés au quartier général de la police du district de Malkangiri. D’après le commissaire en chef, trois d’entre eux seraient des membres actifs du CPI(m) tandis que les six autres seraient des membres d’une milice du parti. Certains d’entre eux étaient recherchés par les autorités pour leur prétendue participation à des actions de vols d’explosifs, de destruction d’infrastructure ou d’extorsion.

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