Des guerilleros maoïstes ont tué deux indicateurs de police dans les villages de Pedakorma et de Pusnar (district de Bijapur, région de Bastar). Il semble qu’une troisième personne ai été emmenée dans la jungle par les guérilleros. Par ailleurs, une fusillade a eu lieu entre combattants maoïstes et forces de sécurité dans le même district de Bijapur, sur la route Tarrem-Chinagelur. Un sous-inspecteur de police a été blessé.
Un tribunal du district de Gadchiroli avait condamné l’ancien professeur de l’Université de Delhi, Gokarakonda Naga Saibaba et cinq autres personnes en 2017 pour avoir aidé et encouragé des activités maoïstes. Lui, ainsi que Mahesh Tirki, Prashant Rahi, Hem Mishra et Pandu Narote, qui sont décédés à la prison centrale de Nagpur il y a quelques mois, avaient été condamnés à perpétuité en vertu de diverses sections de la loi sur la prévention des activités illégales ainsi que pour conspiration criminelle. Le professeur d’anglais, qui se déplace en fauteuil roulant, avait été arrêté par la police du Maharashtra en mai 2014 pour ses liens présumés avec les dirigeants du parti communiste d’inde (maoiste), interdit et clandestin. Vendredi, la Haute Cour de Bombay se prononçait sur un appel interjeté par le professeur Saibaba, qui contestait la condamnation de 2017 en première instance. Le tribunal a également validé l’appel des cinq autres condamnés dans cette affaire et les a acquittés. En rendant son jugement, la haute cour a également ordonné la libération immédiate de la prison professeur Saibaba, et de ses co-inculpés ayant survécus à la détention.
Hier mardi 4 octobre, des violents affrontements a éclaté entre la police et les habitants du quartier de Memonwada, à Porbandar, dans l’État du Gujarat. Les habitants ont affronté la police en protestant contre la campagne de démolition menée à Porbandar. Si quelques habitations ont été démolies pour cause de construction illégale, d’autres ont été rasées sous prétexte qu’elles auraient été utilisées pour stocker des stupéfiants. Les habitants se sont rassemblés en masse et ont jeté des pierres sur les policiers. La police a tiré des gaz lacrymogènes sur les villageois. La tension est actuellement élevée au Gujarat, car outre Porbandar, une autre grande ville, Vadodara, a connu des affrontements aux premières heures du 4 octobre, qui ont entraîné l’arrestation de 40 personnes.
Deepak Yadav, également connu sous les noms de Karu Yadav et Hulas Yadav, dont la tête était mise à prix un demi million de roupies, a été arrêté par l’escouade antiterroriste (ATS) de la police du Maharashtra. Yadav avait rejoint l’insurrection maoïste en 2004-05 à la suite d’une lutte paysanne. La justice indienne l’accuse d »avoir participé à un certain nombre d’actions de la guérilla maoïste, dont la fusillade de la forêt de Katia en janvier 2013, où six paramilitaires de la CRPF avaient été tués. Il est aussi accusé de l’exécution de trois informateurs de la police en trois mois au cours de l’année 2020-21 à Mayurkhand, Simiriya et Pathalgadain, mais aussi l’action de saisie des armes stockées dans l’armurerie de la garde nationale à Giridih en 2007 et l’attaque du camp de la contre-guérilla de Khasmahal Bokaro en 2006. Il y a pas moins de 60 dossiers judiciaires ouverts contre Yadav…
Un dirigeant maoïste du Jharkhand, dont l’arrestation était assortie d’une récompense de 15 millions de roupies, a été arrêté dimanche par la brigade antiterroriste du Maharashtra dans le district de Palghar. Karu Hulas Yadav (45 ans) était un membre du comité régional du Parti Communiste d’Inde (Maoïste) clandestin. L’arrestation a eu lieu tôt le matin, après un raid dans une communauté dans la zone de Nalasopara du district de Palghar. Yadav, originaire de Hazaribagh dans le Jharkhand, était venu au Maharashtra pour un traitement médical.
Des affrontements ont opposé, à Imphal East, dans l’état du Manipur, la police et des manifestants lors d’une opération d’expulsion dans la région de Chingmerirong. Cette campagne d’expulsions a été lancée par l’administration suite à l’ordre de la Haute Cour de Manipur d’évacuer toutes les habitations sur une zone du district d’Imphal East. Les habitants protestataires considèrent que la zone appartenait à leurs ancêtres et affirment que le département des revenus de Manipur avait manipulé les registres fonciers. En raison de l’opposition résolue des habitants, malgré les efforts persistants de l’équipe d’expulsion appuyée par la police, l’expulsion n’a pas pu avoir lieu. « Nous protestons contre la décision de la Haute Cour, car le ministère des Finances manipule les certificats fonciers. Cette zone appartient à nos ancêtres et au peuple Chingmeirong depuis des temps immémoriaux », a déclaré le représentant des résidents. Pour protester contre la campagne d’expulsion, les manifestants ont également bloqué la route principale.
Les villageois de Nandakumar dans la région de Medinipur, accusent la direction de l’école locale de détourner l’argent de la cantine scolaire. Certains élèves se plaignaient qu’on leur servait de la nourriture de mauvaise qualité, d’autres élèves de ne pas recevoir de repas de midi. Après un chahut massif et des altercations dans les locaux de l’école vendredi, les villageois se sont tournés contre les forces de police et les ont affronté.
L’Association du personnel ministériel de l’éducation (HEMSA) avaient organisé une manifestation près de la résidence du ministre de l’éducation de l’Haryana, à Jagadhri, dimanche. Au cours de leur manifestation, des centaines de travailleurs de l’éducation se sont dirigés vers la résidence du ministre, mais ils ont été arrêtés par les forces de police dépêchées par l’administration du district. Les travailleurs de l’éducation a pour principales revendications le transfert des employés affectés dans des lieux éloignés de leur domicile vers des postes proches, le versement d’un salaire conforme à celui de l’État du Pendjab et le retrait de la décision de fusionner des écoles. Les manifestants ont été arrêtés par des barricades placées par la police. Lorsque les manifestants ont tenté de briser les barricades par la force, la police a eu recours à des canons à eau.
Budh Ram Madkam, alias Mahangu Deva, était membre du comité régional Katekalyan du Parti Communiste d’Inde (Maoiste). Il a été tué la forêt près du village de Jabrameta, vers 12h30, par un détachement des paramilitaires de réserve du district (DRG). Il faisait l’objet d’un avis de recherche pour une douzaine de dossiers liés à l’activité de la guérilla maoïste et 500.000 roupies était offerte sur sa tête.
Au moins 20 policiers ont été blessés dimanche dans le sud de l’Inde alors qu’ils tentaient d’empêcher une foule de brûler des bus stationnés dans l’enceinte d’une école après le suicide d’une étudiante. Les manifestants ont pénétré de force dans le campus de l’école dans le district de Kallakurichi, dans le sud de l’État du Tamil Nadu, et ont mis le feu à des bus scolaires et à des véhicules de police alors qu’ils réclamaient justice pour la mort de l’étudiante. L’adolescente a été retrouvée morte dans le foyer de l’école privée mercredi. Elle aurait laissé une lettre de suicide dans laquelle elle nommait deux enseignants et déclarait qu’ils l’avaient torturée, elle et d’autres élèves, en les forçant à étudier tout le temps. Les parents et les manifestants ont exigé une enquête indépendante sur l’incident.