Les forces de sécurité du district de Kanker (Chhattisgarh) ont capturé ce vendredi, dans le village de Takoki, sept maoïstes recherchés. La tête de trois d’entre eux avait été mise à prix par les autorités. Selon la police, elle a reçu tôt vendredi matin un appel l’informant de la présence d’un groupe de guérilleros dans les jungles de Malmeta et de Mohur Pata, dans une zone relevant du commissariat de Tadoki. Une équipe conjointe de la force du district et de la Border Security Force a été formée et envoyé sur place. Les guérilleros ayant été informés de l’arrivée des soldats sont parvenus à s’échapper, tirant profit de l’obscurité. Les forces de sécurité ont dès lors mis en place un cordon de sécurité autour de la zone pour finalement parvenir à en capturer sept, qui ont tous pu être identifiés. Chacun d’entre eux fait l’objet d’au moins une inculpation pour diverses actions liées aux activités de la guérilla dans le district de Kanker.

Sushil Roy, membre du Politburo du CPI(maoïste) a été libéré sous caution par la haute cour du Jharkhand ce mercredi. Roy, âgé de plus de 70 ans, souffre de multiples problèmes de santé, dont un cancer à un stade extrêmement avancé. D’après les médecins, il ne lui resterait que quelques mois à vivre en raison du caractère galopant du cancer dont il est atteint. Roy avait été arrêté dans le Midnapore (Bengale occidental) le 21 mai 2005 et incarcéré à la prison de Chaibasa au Jharkhand pour des raisons de sécurité avant d’être transféré vers la prison de Giridih. Il est poursuivi dans le cadre de 18 affaires distinctes de violences, meurtres, incendies volontaires,… au Jharkhand, au Bengale occidental et dans l’Odisha. Son état de santé s’est récemment fortement dégradé faute de soins en prison. Mercredi, à l’issue de l’audience, il a immédiatement été hospitalisé au All India Institute of Medical Science de New Delhi où il devrait rapidement être opéré.

Ce lundi, les forces de sécurité ont saisi une grosses quantité de matériel appartenant à la guérilla dans une cache située dans une forêt dense du district de Raipur (Chhattisgarh). Le porte-parole de la police locale a déclaré qu’après avoir été informées qu’un grand nombre de maoïstes se trouvaient dans la zone, les autorités ont envoyé une équipe conjointe de la police du district et du 65ème bataillon de la CRPF en opération de ratissage. Elle est rapidement tombée sur un groupe de guérilleros qui tenaient une réunion à proximité du village de Maragaon, à 45 kilomètres du quartier général du district. Une fusillade s’est immédiatement déclenchée durant une demi-heure au cours de laquelle les forces de sécurité ont tiré plus de 150 balles. Les maoïstes ont ensuite battu en retraite, et tirant profit de la jungle environnante, seraient parvenus à franchir la frontière avec l’Odisha. Dans les recherches qui ont suivi, les policiers ont saisi une grande de munitions, du matériel explosif, du fil électrique, des fusibles, des vêtements, des ustensiles de la vie quotidienne et de la littérature maoïste.

Hier, les forces paramilitaires ont interpellé Prabhu Yadav, un commandant régional du CPI(m) âgé de 23 ans alors qu’il s’était rendu en visite chez za famille à Madhya, petit village du district de Palamau (Jharkhand). Les autorités ont annoncé ‘les forces de sécurité ont encerclé sa maison vers 2h du matin et l’ont arrêté après avoir été informées du fait qu’il avait quitté sa brigade pour aller voir sa femme et ses enfants’. Elles ont également affirmé que Yadav, après avoir été interpellé, a emmené les policiers dans deux habitations où ils ont pu saisir cinq kilos d’IED, sept bâtons de gélatine, 25 détonateur et cent mètres de fil électrique. Ils ont également saisi une arme et de la littérature maoïste dans le sac que transportait Yadav. Les autorités l’accusent d’être impliqué dans des assassinats et des combats avec les forces de l’ordre.

Il y a quelques jours, la police de l’Odisha a annoncé avoir tué cinq guérilleros maoïstes partisans de l’ex-dirigeant du CPI(maoïste) recherché – et depuis lors interpellé – Sabyasachi Panda. Dimanche soir, Panda avait transmis un enregistrement audio qui vient seulement d’être rendu public. Dans sa déclaration, il affirme que la police a tué cinq villageois ordinaires et les a ensuite vêtus d’uniformes maoïstes. Il dit également que lui et ses partisans, contrairement aux affirmations des autorités, sont indemnes et en sécurité. Un des activistes sociaux ayant participé aux négociations avec Panda pour la libération des deux Italiens il y a plusieurs mois a corroboré ses dires: ‘Le soi-disant combat n’est rien d’autre qu’un meurtre de sang-froid qui mérite une enquête officielle et une compensation financière de la part du gouvernement de l’état aux familles des victimes’. Il a également déclaré que même si les cinq villageois étaient assez actifs dans des organisations démocrates, aucun n’était un guérillero maoïste.

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Un policier a été tué par des guérilleros maoïstes dimanche dans l’attaque d’une équipe de forces armées dans une zone forestière de l’état du Chhattisgarh. D’après les autorités, une équipe formée de membres de la police du district et de soldats des forces armées du Chhattisgarh a été prise d’assaut par une brigade de guérilleros dans le village de Malnar, situé dans le district de Kondagaon. Une fusillade s’est déclenchée entre les deux camps. Après une demi-heure d’échange de coups de feu, les guérilleros ont battu en retraite.

Toujours hier, mais dans le district de Rajnandgaon, les forces de sécurité ont interpellé Rohid Gond au cours d’une opération de ratissage. L’homme est accusé d’avoir pris part à diverses actions de la guérilla dans la région.

La police de l’Odissa a décidé d’intensifier ses actions afin de capturer le guérillero maoïste le plus recherché de l’état, Sabyasachi Panda, et ce deux jours après avoir abattu cinq guérilleros qu’elle pense être ses partisans dans une opération menée dans le district de Gajapati. Il faut néanmoins mentionner que l’homme a été exclu du CPI(maoïste) suite à plusieurs accusations graves en août dernier, et qu’il a depuis créé un nouveau collectif, le Odisha Maobadi Party (OMP).

Un fonctionnaire de la police a annoncé que l’opération avait été intensifiée dans les districts de Ganjam, Gajapati, Kandhamal et Rayagada sur base de renseignements selon lesquels Panda se cacherait dans les forêts de la région. La police a également distribué des flyers annonçant une récompense pour toute information pouvant contribuer à l’arrestation de six hommes proches de Panda. Ce dernier, âgé de 46 ans, est recherché dans le cadre de plusieurs affaires et sa tête est mise à prix pour une somme de deux millions de roupies (environ 30.000€). Il est accusé d’avoir été le cerveau de la capture, en mars dernier, des Italiens, capture ayant entraîné un mois de négociations entre le gouvernement et la guérilla. Lui et ses partisans sont également recherché pour le meurtre du dirigeant de l’organisation d’extrême droite VHP (Viswa Hindu Parishad) Swami Laxamananda Saraswati et de cinq de ses assistants.

Les forces de sécurité menant des opérations anti-maoïstes ont découvert des mines et des explosifs stockés par la guérilla dans l’Odissa. Cette saisie intervient au lendemain de la mort de cinq guérilleros au cours d’une fusillade dans le district de Gajapati. Trois mines terrestres ont été découvertes dans une forêt du district de Kandhamal. Dans la région de Narayanpatna du district de Koraput, les policiers ont saisi des bombes, des barres de gélatine, des fils et du matériel divers destiné à la fabrication d’explosifs. Dans le Kandhamal, l’équipe conjointe de la police et de la CRPF a saisi trois mines de respectivement 20, 15 et 5 kilos. Commentant la prise, le commissaire a affirmé que rien que deux kilos de ces explosifs auraient suffi à faire exploser une jeep. Dans la seconde opération, une équipe conjointe de la Border Security Force et du Special Operation Group ont découvert une énorme quantité de matériel, dont l’inventaire n’a pas encore pu être établi.

Après le combat de lundi au cours duquel un guérillero a été tué dans la forêt de Chandur du district de Bijapur (Chhattisgarh), la police du district a décidé d’intensifier ses patrouilles conjointes avec son homologue du district voisin pour empêcher toute mesure de représailles de la guérilla. Cette décision a également été prise en raison de l’appel à la grève lancé pour ces 15 et 16 novembre par un comité maoïste local qui souhaite ainsi protester contre les politiques anti-populaires des gouvernements de l’état et du Centre. En outre, les autorités ont aussi augmenté les dispositifs de sécurité autour de divers sites et installations susceptibles d’être pris d’assaut par des guérilleros au cours de ces deux jours.

Par ailleurs, cinq guérilleros ont été tués au cours d’une fusillade qui s’est déroulée hier dans une zone forestière du district de Gajapati (Odissa). L’échange de coups de feu s’est déclenché lorsque les forces de sécurité ont lancé l’assaut contre un campement de la guérilla. Les policiers ont abattus cinq guérilleros alors que deux policiers ont été légèrement blessés. Tous les autres guérilleros présents sont parvenus à battre en retraite dans la jungle.

Le gouvernement du Kerala a déclenché une nouvelle opération de contre-insurrection dans les zones forestières du nord de l’état suite à l’annonce du ministère de l’Intérieur de l’Union de possibles activités maoïstes dans la zone. La police et le département forestier ont décidé de s’associer pour constituer des comités de surveillance dans toutes les régions susceptibles d’être menacées par la guérilla. Des adivasis, des élus, des fonctionnaires, des officiers de police ainsi que des volontaires constitueront ces comités. 300 comités seront créées au niveau local, 100 au niveau régional et 14 au niveau du district. Le rôle de ces comités sera de rassembler des renseignements à propos des activités illégales menées dans les forêts. D’après certaines sources, des maoïstes en provenance de l’Andhra Pradesh, d’Odissa et du Tamil Nadu auraient infiltré les régions frontalières du Kerala et du Karnakata pour s’y réfugier et échapper à l’Opération GreenHunt menée par la CRPF.