Sept membres de la Special Task Force (STF) ont été tués et onze autres blessés dans un combat avec des guérilleros du CPI(Maoist) dans un village de la région du Bastar, dans l’état du Chhattsgarh ce samedi. Les directeur général adjoint d la police, responsable des opérations anti-naxalites, a affirmé que le combat s’était déroulé dans le village de Pidmal après que des maoïstes aient pris d’assaut le contingent militaire. Les soldats ont répliqué, entrainant une fusillade de plus d’une heure. Le commandant du contingent fait partie des tués.

Six guérilleros présumés activement recherchés, parmi lesquels un homme soupçonnés d’avoir été impliqué dans l’attaque de la Jiram Valley l’an dernier ont été arrêté dans le district du Dantewada (Chhattisgarh) en début de semaine. Sur base de renseignements précis, ils ont été interpellés à différents endroits du district. L’un d’entre eux, identifié comme étant Bama, est accusé par les autorités d’avoir fait partie du groupe de guérilleros armés ayant visé un convoi de dirigeants du Congrès dans la Jiram Valley (Bastar) le 25 mai 2013. Barman, membre actif d’une compagnie militaire du CPI(Maoist) a été intercepté dans le village de Kawadgaon. Les autorités disent qu’il était actif depuis des années dans la division du Bastar occidental des maoïste, et sa tête était mise à prix pour une somme de environ 11.000 euros. Un autre cadre présumé, Aaytu alias Linga a été capturé dans le village de Metapal, et faisait lui partie d’une brigade de guérilla locale du parti. Sa tête était mise à prix pour environ 7000 euros. En outre, Ghasiya alias Joga et Sochi Sanna, dont la tête valait 1500 euros chacun pour les autorités, ont été arrêté dans les limites du commissariat de Kuwakonda. Deux membres d’une milice du parti ont également été arrêtés. Tous sont accusé d’être impliqués dans plusieurs incidents maoïstes, dont des meurtres, des attaques contre des brigades policières et des pillages.

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Vendredi, dans le district de Rohta (Bihar), les forces de sécurité ont organisé une descente dans une cache attribuée à la guérilla maoïste où elles ont saisi des armes et des munitions. Le commissaire local a déclaré que sur base de certaines informations indiquant le déplacement d’un groupe de maoïste à proximité du village de Chunhatta, il avait envoyé des soldats pour une opération de ratissage dès vendredi matin. A l’arrivée du contingent militaire, les guérilleros sont parvenus à s’échapper, laissant derrière eux une grosse quantité d’armes, dont quatre fusils, 12 chargeurs, 50 kilos de nitrate d’ammonium, 50 kilos d’explosifs, 2350 détonateurs et quatre boîtes en plastique. Les soldats ont par ailleurs désamorcé un IED planté sur la route amenant au village.

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Dans l’état du Bengale occidental, dans ce qui constitue le premier acquittement groupé de prisonniers politiques depuis que le Trinamool Congress (TMC) est parvenu au pouvoir en 2011, et alors que ce type de libération figurait sur son programme électoral, dix prisonniers politiques ont été acquitté mardi soir par le tribunal de Ranaghat, dans le sud de l’état. Tous étaient poursuivis pour leur prétendue activité pour le CPI(Maoist) dans le district de Nadia et étaient détenus dans différentes prisons depuis près de dix ans. Ils étaient poursuivis en vertu du Arms Act de 1959 et de divers articles du Code Pénal. Cependant, aucune des accusations n’étaient établie, et par conséquent, tous ont été acquittés et immédiatement libérés, excepté trois d’entre eux pour lesquels l’ordre de libération n’est pas encore parvenu aux autorités pénitentiaires. Le plus vieux parmi eux, Ajit Chakravarty, âgé de 72 ans, avait déjà été acquitté par le gouvernement Left Front peut après son entrée au pouvoir en 1977. En fait, le Left Front avait, à l’époque, retiré toutes les accusations portées à l’encontre des prisonniers politiques suite à son accession au pouvoir, entrainant la libération d’une grande majorité d’entre eux. Durant la campagne électorale, le TMC avait fait une promesse semblable, mais n’avait depuis sa prise du pouvoir, acquitté que quatre prisonniers. Cinquante autres ont été libérés sous caution, sans pour autant que les poursuites à leur encontre ne soient abandonnées. Pour la seconde fois en 4 ans, le TMC a donc mis en pratique l’une de ses promesses électorales.

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Les villageois de Chintagufa, dans le district de Sukma, ont déclaré que la personne tuée dans un combat avec les soldats de la force CoBRA (Commando Battalion for Resolute Action) de la CRPF mardi était un ‘innocent villageois et pas un maoïste’. Mardi dernier, la police du district avait prétendu qu’un maoïste du nom de Kawasi Kosa avait été tué dans un combat ayant opposé des guérilleros maoïstes et une équipe CoBRA près du village de Chintagufa et qu’un fusil SLR avait été retrouvé sur son corps, ainsi que deux chargeurs. Dans un document écrit adressée au commissaire générale de la police du Chhattisgarh, le frère cadet du l’homme abattu n’avait aucune relation avec les maoïstes et qu’il avait été enlevé dans sa maison par l’équipe CoBRA avant d’être tué.

Un soldat de la force anti-maoïste CoBRA a été blessé ce mardi dans une fusillade entre les forces de sécurité et les maoïstes dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Le combat s’est déroulé dans les forêts alors qu’une équipe conjointe du bataillon d’élite de la CRPF – CoBRA (Compact Battallion for Resolute Action) et de la police locale exécutait une opération anti-naxalite dans la zone. Alors que les soldats encerclaient les forêts entre les villages de Burkapal et de Chintafuga, un groupe de guérilleros armés a ouvert le feu, entraînant une violente fusillade longue de plus de trente minutes. A l’issue de celle-ci, les maoïstes ont battu en retraite, après avoir blessé un soldat par balle. Dès qu’elles ont été informées de l’incident, les autorités ont envoyé des renforts sur place, et le blessé a été transporté à l’hôpital. Une opération de ratissage a été déclenchée pour retrouver les guérilleros à l’origine de cette attaque.

Un soldat de la Border Security Force a été blessé par l’explosion d’une bombe tuyau plantée par des guérillero dans le district de Kanker (Chhattisgarh). L’incident a eu lieu entre les villages de Sulangi et de Siksod dimanche après-midi. Ayant appris que des guérilleros avaient bloqué la route entre les deux villages avec des troncs d’arbres, une équipe conjointe d la Border Security Force et de la police locale avait été déployée sur place pour dégager la voie. C’est alors que la bombe a explosé.

En Inde, la Cour suprême vient d’annuler un article de loi qui permettait une certaine censure de l’Internet. Introduit en 2008, c’est l’article 66A de la loi sur les nouvelles technologies, qui a été cassé par la Cour suprême. Il était la cible de nombreuses campagnes en faveur de la liberté d’expression. Il punissait de trois ans de prison, toute personne qui « envoie un message électronique qui peut être vexant, menaçant, peut déranger ou ennuyer un autre individu ».

Autant de concepts subjectifs qui n’avaient pas de bases de jurisprudence suffisantes et qui ont permis des interprétations arbitraires. En septembre 2012, par exemple, une adolescente a été détenue pour avoir écrit sur son compte Facebook qu’elle ne comprenait pas pourquoi tous les commerces de la ville de Bombay avaient dû fermer en l’hommage du dirigeant de l’extrême droite locale, qui venait de décéder. La Cour suprême a estimé que cette section était trop vague et inconstitutionnelle.

Deux commandos ont été abattus et un autre blessé dans une fusillade avec des guérilleros naxalites dans les forêts du district de Gadchiroli (Maharashtra) le dimanche 22 mars. Le combat s’est déroulé dans la soirée à proximité du village de Tikameda, dans ce district situé à la frontière entre le Maharashtra et le Chhattistgarh. Il a eu lieu alors que les forces de sécurité, parmi lesquels des commandos C-60 de la police locale menaient un opération anti-maoïstes le long de la frontière. Les opérations se sont néanmoins poursuivies toute la nuit. Selon les autorités locales, deux maoïstes auraient également été abattus au cours de la fusillade, mais cette information n’a pas été confirmée par le CPI(Maoist).

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Sept prisonniers maoïstes détenus à la prison de Jharpada, à Bhubaneswar, la capitale de l’état de l’Odisha sont en grève de la faim depuis plus d’une semaine. Ils exigent un traitement judiciaire plus rapide de leurs cas, ainsi que de tous les prisonniers accusés de lien avec la guérilla maoïste. Parmi eux, Donna Keshav Rao, alias Azad, accusé d’être l’auteur du meurtre du dirigeant du VHP (organisation nationaliste hindoue d’extrême-droite) Swami Laxmanananda Saraswati en août 2008. Les autorités pénitentiaires ont confirmé cette information, tout en ne révélant pas les noms des six autres grévistes. Selon elles, il y a quelques semaines, les prisonniers leur avait fait parvenir un courrier déclarant qu’ils entameraient une grève de la faim au finish s’ils n’obtenaient pas ne fut-ce qu’une audience au tribunal avec leur avocat.

Un membre haut placé du comité maoïste local a été arrêté alors qu’il retournait vers son campement après avoir été se faire soigner en ville dans le district de Lohardaga (Jharkhand). La police locale a indiqué qu’une équipe avait été formée afin de le capturer après avoir appris que le commandant en question, Yogendra Mishra, allait se déplacer afin de soigner une blessure à sa jambe. Il a été arrêté dans une zone forestière proche de Kisko. Selon les autorités, cela fait plus de dix ans que Mishra est actif dans la guérilla et est proche de plusieurs membres du Politburo du parti.

Dans ce que la police considère comme un succès majeur de son actuelle opération anti-maoïste, la police de Bokaro (Jharkhand), elle a arrêté un guérillero maoïste en milieu de semaine dernière. L’homme a été identifié comme étant Sankar Murmu, alias Sanjay Jee. Le commissaire local a déclaré qu’il était passé aux aveux, déclarant avoir été impliqué dans trois combats récents avec la police, dans une attaque contre une brigade policières et des pillages d’armes. Ces informations n’ont pas été confirmées par le parti. Par ailleurs, la police a saisi un fusil, des munitions, des appareils mobiles et de la littérature maoïste lors de l’interpellation de Murmu.

Dans le district du West Singhbhum (Jharkhand), une équipe composée de membres de la CRPF et de la police locale a lancé une vaste opération de ratissage après avoir été informée de la présence d’explosfis à proximité d’un village située dans une zone forestière. Les soldats ont découvert un IED de plus de 30 kilos à proximité d’un lieu de passage fréquent des forces de sécurité dans la zone. La bombe a été désamorcée.

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