Les villageois de Chintagufa, dans le district de Sukma, ont déclaré que la personne tuée dans un combat avec les soldats de la force CoBRA (Commando Battalion for Resolute Action) de la CRPF mardi était un ‘innocent villageois et pas un maoïste’. Mardi dernier, la police du district avait prétendu qu’un maoïste du nom de Kawasi Kosa avait été tué dans un combat ayant opposé des guérilleros maoïstes et une équipe CoBRA près du village de Chintagufa et qu’un fusil SLR avait été retrouvé sur son corps, ainsi que deux chargeurs. Dans un document écrit adressée au commissaire générale de la police du Chhattisgarh, le frère cadet du l’homme abattu n’avait aucune relation avec les maoïstes et qu’il avait été enlevé dans sa maison par l’équipe CoBRA avant d’être tué.

Un soldat de la force anti-maoïste CoBRA a été blessé ce mardi dans une fusillade entre les forces de sécurité et les maoïstes dans le district de Sukma (Chhattisgarh). Le combat s’est déroulé dans les forêts alors qu’une équipe conjointe du bataillon d’élite de la CRPF – CoBRA (Compact Battallion for Resolute Action) et de la police locale exécutait une opération anti-naxalite dans la zone. Alors que les soldats encerclaient les forêts entre les villages de Burkapal et de Chintafuga, un groupe de guérilleros armés a ouvert le feu, entraînant une violente fusillade longue de plus de trente minutes. A l’issue de celle-ci, les maoïstes ont battu en retraite, après avoir blessé un soldat par balle. Dès qu’elles ont été informées de l’incident, les autorités ont envoyé des renforts sur place, et le blessé a été transporté à l’hôpital. Une opération de ratissage a été déclenchée pour retrouver les guérilleros à l’origine de cette attaque.

Un soldat de la Border Security Force a été blessé par l’explosion d’une bombe tuyau plantée par des guérillero dans le district de Kanker (Chhattisgarh). L’incident a eu lieu entre les villages de Sulangi et de Siksod dimanche après-midi. Ayant appris que des guérilleros avaient bloqué la route entre les deux villages avec des troncs d’arbres, une équipe conjointe d la Border Security Force et de la police locale avait été déployée sur place pour dégager la voie. C’est alors que la bombe a explosé.

En Inde, la Cour suprême vient d’annuler un article de loi qui permettait une certaine censure de l’Internet. Introduit en 2008, c’est l’article 66A de la loi sur les nouvelles technologies, qui a été cassé par la Cour suprême. Il était la cible de nombreuses campagnes en faveur de la liberté d’expression. Il punissait de trois ans de prison, toute personne qui « envoie un message électronique qui peut être vexant, menaçant, peut déranger ou ennuyer un autre individu ».

Autant de concepts subjectifs qui n’avaient pas de bases de jurisprudence suffisantes et qui ont permis des interprétations arbitraires. En septembre 2012, par exemple, une adolescente a été détenue pour avoir écrit sur son compte Facebook qu’elle ne comprenait pas pourquoi tous les commerces de la ville de Bombay avaient dû fermer en l’hommage du dirigeant de l’extrême droite locale, qui venait de décéder. La Cour suprême a estimé que cette section était trop vague et inconstitutionnelle.

Deux commandos ont été abattus et un autre blessé dans une fusillade avec des guérilleros naxalites dans les forêts du district de Gadchiroli (Maharashtra) le dimanche 22 mars. Le combat s’est déroulé dans la soirée à proximité du village de Tikameda, dans ce district situé à la frontière entre le Maharashtra et le Chhattistgarh. Il a eu lieu alors que les forces de sécurité, parmi lesquels des commandos C-60 de la police locale menaient un opération anti-maoïstes le long de la frontière. Les opérations se sont néanmoins poursuivies toute la nuit. Selon les autorités locales, deux maoïstes auraient également été abattus au cours de la fusillade, mais cette information n’a pas été confirmée par le CPI(Maoist).

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Sept prisonniers maoïstes détenus à la prison de Jharpada, à Bhubaneswar, la capitale de l’état de l’Odisha sont en grève de la faim depuis plus d’une semaine. Ils exigent un traitement judiciaire plus rapide de leurs cas, ainsi que de tous les prisonniers accusés de lien avec la guérilla maoïste. Parmi eux, Donna Keshav Rao, alias Azad, accusé d’être l’auteur du meurtre du dirigeant du VHP (organisation nationaliste hindoue d’extrême-droite) Swami Laxmanananda Saraswati en août 2008. Les autorités pénitentiaires ont confirmé cette information, tout en ne révélant pas les noms des six autres grévistes. Selon elles, il y a quelques semaines, les prisonniers leur avait fait parvenir un courrier déclarant qu’ils entameraient une grève de la faim au finish s’ils n’obtenaient pas ne fut-ce qu’une audience au tribunal avec leur avocat.

Un membre haut placé du comité maoïste local a été arrêté alors qu’il retournait vers son campement après avoir été se faire soigner en ville dans le district de Lohardaga (Jharkhand). La police locale a indiqué qu’une équipe avait été formée afin de le capturer après avoir appris que le commandant en question, Yogendra Mishra, allait se déplacer afin de soigner une blessure à sa jambe. Il a été arrêté dans une zone forestière proche de Kisko. Selon les autorités, cela fait plus de dix ans que Mishra est actif dans la guérilla et est proche de plusieurs membres du Politburo du parti.

Dans ce que la police considère comme un succès majeur de son actuelle opération anti-maoïste, la police de Bokaro (Jharkhand), elle a arrêté un guérillero maoïste en milieu de semaine dernière. L’homme a été identifié comme étant Sankar Murmu, alias Sanjay Jee. Le commissaire local a déclaré qu’il était passé aux aveux, déclarant avoir été impliqué dans trois combats récents avec la police, dans une attaque contre une brigade policières et des pillages d’armes. Ces informations n’ont pas été confirmées par le parti. Par ailleurs, la police a saisi un fusil, des munitions, des appareils mobiles et de la littérature maoïste lors de l’interpellation de Murmu.

Dans le district du West Singhbhum (Jharkhand), une équipe composée de membres de la CRPF et de la police locale a lancé une vaste opération de ratissage après avoir été informée de la présence d’explosfis à proximité d’un village située dans une zone forestière. Les soldats ont découvert un IED de plus de 30 kilos à proximité d’un lieu de passage fréquent des forces de sécurité dans la zone. La bombe a été désamorcée.

Dossier(s): Archives Inde-Népal

Dans une descente conjointe organisée par la police de l’East Champaran (Bihar) et la CRPF, les autorités ont annoncé avoir capturé le commandant de la zone du North Bihar du CPI(Maoist) alors qu’il se trouvait dans le village de Nakardewa samedi soir. Munchun Sah était poursuivi par les soldats depuis trois jours, mais était toujours parvenu à leur échapper. Le responsable des opérations Rajiv Kumar a déclaré que ses soldats avaient découvert un pistolet, des cartouches, quatre téléphones portables, des lettres et de la littérature maoïste en sa possession. Selon lui, Munchun Sah aurait reconnu être impliqué dans diverses actions attribuées à la guérilla maoïste depuis 2012 dans la région. Kumar a également ajouté que ses hommes avaient arrêté trois autres maoïstes suite aux aveux de Sah et que d’autres guérilleros seraient bientôt capturés. Selon lui, ils auraient saisi un carnet dans lequel se trouveraient des noms et les adresses de plus de 200 maoïstes. Des opérations ont été déclenché à travers le district pour les arrêter.

Dimanche, un guérillero maoïste a été abattu au cours d’une fusillade entre les forces de sécurité et une brigade du CPI(maoïste) dans une zone forestière du district de Kalahandi (Odisha). Un fusil Insas a été saisi sur le corps de l’homme par les soldats à l’issue du combat. Agissant sur base de renseignements jugés crédibles, la District Voluntary Force a déclenché une vaste opération dans la zone tôt dimanche matin. Au cours de celle-ci, les soldats ont été pris pour cible par une brigade de guérilleros entrainant une longue fusillade. Un maoïste a été tué alors que tous les autres parvenaient à battre en retraite. A la presse, le commissaire de police local a déclaré que ‘un homme en uniforme maoïste et un fusil Insas ont été retrouvé sur place en plus de kit-bags utilisés par les guérilleros. Des forces additionnelles ont été mobilisées pour renforcer davantage les opérations de ratissage dans la région. Les opérations de ratissage et de recherche ont été intensifiées dans la région. Pour ce qui concerne notre stratégie, nous déployons des membres de la CRPF, du personnel de la police armée de l’état, de la District Voluntary Force et des soldats du Special Operation Group en plus de renforcer nos mécanismes de rassemblement de renseignements’.

Santosh Sah, alias Manikant, commandant régional de la People’s Liberation Guerilla Army (PLGA) du parti maoïste a été arrêté lundi au cours d’une opération de ratissage menée par la CRPF sur les rives de la rivière Gandak, dans le district de East Champaran, dans le Bihar. Le commandant du bataillon 153 de la CRPF a déclaré qu’agissant sur base de renseignements, ses hommes avaient capturé le guérillero, lequel était en opération dans la région depuis quelques temps pour renforcer son parti avec d’autres camarades issus de Muzaffarpur, de Gopalganj, de Siwan et de Sheohar. Il était recherché par la police depuis 2005 pour le meurtre d’un commandant adjoint de la CRPF, pour le pillage d’une banque et d’autres actions attribuées à la guérilla. La police du East Champaran et celle du Gopalganj, assistées par des membres de la CRPF ont lancé une vaste opération conjointe contre les maoïste dans la région du Gandak depuis le mois dernier, et affirment avoir déjà détruit plusieurs campements de la guérilla.

La sous-division de la police de Bhadrachamal a intensifié sa vigilance le long de la frontière entre le Chhattisgarh et le Telengana suivant des renseignements concernant les probables déplacements d’une dirigeant maoïste dans la région proche de la frontière inter-étatique. Sur base de rapports non-confirmés selon lesquels le secrétaire du Special Zonal Committee de la région du Dandakaranya se déplaçait actuellement dans la région avec sa femme souffrante pour qu’elle se fasse soigner, la sous-division de la police a également mis en place un vaste réseau de surveillance de tous les hôpitaux.

D’autres sources disent également que Ramanna serait en voie de se rendre aux autorités, ce qui semble fort peu probable selon les autorités locales. L’homme, responsable de la zone du Bastar, serait toujours impliqué dans ses fonctions clandestines.