Alors que le second acte de la loi contre « L’apologie du terrorisme » entrait en vigueur ce 10 janvier, permettant notamment d’arrêter les personnes qui feraient « l’apologie du terrorisme » sur les réseaux sociaux. C’est évidemment un effet d’annonce puisque les auteurs de ces ‘apologies’ étaient déjà arrêtés auparavant. Les Ministres de l’Intérieur de 11 pays (L’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, la Pologne, l’Espagne, la Belgique, la Suède, les Pays-Bas, le Danemark, l’Autriche et la France) ont fait une déclaration commune d’intention de contrôler plus encore les réseaux sociaux. Le but de ces pays européens étant d’aboutir à des accords avec les fournisseurs de services pour effacer plus rapidement les contenus qui feraient l’apologie du terrorisme.
Dans la même veine ‘post-charlie’, plusieurs élus français font à présent appel à un ‘Patriot Act à la française’. Le Patriot Act américain permettant entre autres de saisir sans mandat du matériel (informatique ou autre) et de détenir sans limites de temps des suspects de ‘terrorisme’.