Samedi 27 juillet, Extinction Rebellion prévoyait une action de désobéissance civile contre le saccage social et environnemental causé par les Jeux Olympiques (JO) de Paris. Le rassemblement qui devait avoir lieu sur le pont des Arts a cependant été empêché par les forces de l’ordre qui ont procédé à 45 arrestations préventives.
Par ailleurs, une enquête a été ouverte suite à une plainte du Comité d’organisation des JO suite à des actions menées pour dénoncer le génocide à Gaza lors du match de football entre Israël et le Paraguay. Concrètement, l’hymne israélien a été sifflé et une banderole indiquant « Genocide Olympics » a été brièvement déployée avant d’être saisie par un agent de sécurité.
Cette enquête, ouverte par le parquet de Paris, utilise le délit de « provocation à la haine raciale aggravées » (se basant sur la stratégie politique bien connue d’assimiler les dénonciations du génocide à de l’antisémitisme). Elle a été confiée au groupe « Stade » de la direction de proximité proximité de l’agglomération parisienne. Celle-ci cherche à identifier un groupe d’une dizaine de supporters habillé tout en noir et visage partiellement dissimulé.
Une banderolle dénonçant le génocide en palestine lors du match Israël-Paraguay durant les JO de Paris