A Paris, quelques centaines de manifestants se sont rassemblés dans le quartier de Ménilmontant. Aux cris de « Tout le monde déteste la police ». Là aussi il y a eu échange de projectiles et de gaz lacrymogène. Une centaine de manifestants ont été pris dans un kessel. Neuf personnes ont été placées en garde à vue à l’issue de cette manifestation au cours de laquelle 141 personnes ont été interpellées. Les neuf personnes placées en garde à vue l’ont été pour «entrave à la circulation et participation à un attroupement», «violences sur agent dépositaire de la force publique» ou «dégradations volontaires». Au moins une était visée par une interdiction de séjour. D’autres manifestants ont poursuivis leur marche dans la soirée, brisant notamment des vitres d’un collège et lançant des projectiles contre un véhicule de police.
Dans le centre-ville de Nantes, quelques centaines de manifestants se sont rassemblées derrière une banderole « Soyons ingouvernables ». Manifestants et forces de l’ordre se sont affrontés en échangeant des jets de projectiles contre gaz lacrymogènes. Cinq personnes ont été interpellées, un policier légèrement blessé. Une photographe indépendante a également été blessée par l’éclat d’une grenade désencerclante. A Grenoble, une manifestation sauvage a été attaquée par la police au moyen de tirs de grenade. D’autres manifestations ont eu lieu à Lyon, à Strasbourg, où les manifestants se sont affrontés à des fascistes (une dizaine d’interpellations), à Poitiers (légers incidents suite au lancé de fumigènes), à Caen, à Montpellier et à Tours.
Lacrymogènes à Ménilmontant hier soir