En France, plusieurs Palestiniens témoignent dans Politis de pressions exercées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au cours de leurs démarches de naturalisation : convoqués sous couvert d’« enquête de moralité », ils disent avoir été interrogés sur leur entourage et leurs engagements associatifs pro-palestiniens, notamment au sein de l’Union générale des étudiants palestiniens (GUPS), et s’être vu suggérer de transmettre des informations aux services de renseignement en échange d’un appui implicite à leur dossier. Certains relatent des retards prolongés, des refus motivés par des « notes blanches » évoquant leur « environnement », ou des insinuations liant leur identité à des risques sécuritaires, avant d’obtenir parfois la nationalité après des années de recours.
