Le 17 février dernier, un salarié de retour d’arrêt maladie se rend, avec huit délégués CGT, dans le bureau d’un chef d’équipe de l’usine Peugeot de Poissy afin de lui faire remarquer qu’il n’a pas respecté la réglementation concernant la reprise de service. Le chef d’équipe assure alors avoir été « séquestré ». Il se met en arrêt maladie et a déposé plainte. Du côté des neuf employés, on réfute toute séquestration. C’est aujourd’hui jeudi que le tribunal de grande instance de Versailles a entendu les neuf salariés du site industriel poursuivis pour « arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivi d’une libération avant le 7e jour ». Cinq mois de prison avec sursis ont été requis à leur encontre. Décision le 12 décembre.
Début juillet, un délégué CGT de la même usine de Poissy, qui emploie 5 000 personnes, avait été condamné à six mois de prison avec sursis après une altercation avec un membre de l’encadrement. Le délégué a fait appel de cette condamnation (voir notre article).
Manifestation de soutien de novembre 2017 (archive)