Le 22 avril 2007 à 20 heures, les émissions TV et radios ont été interrompues sur la ville de Millau. Deux personnes ont été arrêtées, puis, après une longue garde-à-vue, mises en examen pour ‘association de malfaiteurs‘ et ‘destruction de biens publics et privé‘. Un comité de soutien s’est créé pour apporter de l’aide à Rémi et Guilhem, ainsi que pour remettre en cause les accusations qui pèsent contre eux.
Près de 200 personnes se sont réunies le 15 janvier devant le tribunal de Millau, inquiets du sort qu’allait réserver la justice à Rémi et Guilhem. Le petit tribunal de Millau n’a pas pu accueillir tout le monde, mais chacun a eu le privilège d’être pris en photo par les policiers postés à l’entrée. L’audience a débuté par l’audition des deux prévenus, qui ont pu expliquer la dimension politique de leur acte. Les échanges qu’ils ont eu, aussi bien avec le procureur qu’avec le président du tribunal se sont donc déroulés dans une ambiance plutôt sereine. Rémi et Guilhem, leurs avocats et les trois témoins ont su démontrer la portée symbolique de cette action. Le procureur de la République a requis six mois de prison avec sursis, assortis d’une peine de TIG, et du remboursement des parties civiles. Il a également demandé l’abandon des poursuites pour association de malfaiteurs, ne retenant que la destruction en réunion. Le jugement a été mis en délibéré le 25 février.