Georges Abdallah, détenu en France depuis 25 ans s’est vu confirmer, le 5 mai 2009, le rejet de sa demande de libération conditionnelle déposée en octobre 2007. Arrêté en 1984, Georges Abdallah n’a jamais renié son engagement révolutionnaire aux côtés de la résistance palestinienne et c’est ce qui lui vaut cet acharnement judiciaire.
Bien que libérable depuis 1999, Georges Abdallah ne pourra pas déposer de nouvelle demande de libération avant un an alors que la ‘justice’ a mis plus de deux ans pour statuer sur la demande précédente. La justice française lui reproche de n’avoir pas renoncé à son engagement politique et de contester à quiconque le droit de lui dicter sa conduite en cas de nouvelle occupation du Liban. Comme le souligne son avocat, Jacques Vergès, on se demande ce qui autorise des magistrats français, à dicter à un citoyen libanais de retour dans son pays, avec l’accord de son gouvernement, son attitude en cas d’agression contre son pays.
Le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah apelle à un meeting de solidarité le vendredi 15 mai à la bourse du travail de St Denis (région parisienne), à partir de 19h.