Le parlement grec a amendé mercredi une loi, permettant désormais aux détenus de poursuivre leurs études en dehors de leur lieu de détention mais avec un bracelet électronique. Nikos Romanos, qui avait entamé une grève de la faim le 10 novembre pour protester contre l’interruption de ses études en détention, a recommencé à s’alimenter.
Nikos Romanos, 21 ans, condamné l’an dernier à seize ans de prison pour braquage, était hospitalisé depuis le 28 novembre et son état de santé jugé sérieux, alors qu’il attend toujours son jugement pour participation à une « organisation terroriste ».
Le jeune anarchiste avait entamé un bras de fer avec le gouvernement grec et exigeait de pouvoir poursuivre ses études universitaires hors les murs de la prison avec un bracelet électronique, une disposition prévue par la loi grecque mais jamais mise en application. L’amendement a été voté par l’ensemble des principaux partis politiques représentés au parlement d’Athènes, une quasi-unanimité rare dans le contexte politique grec tendu et à la veille d’importantes échéances électorales.
Nikos Romanos (archives)