Traduction d’un article paru dans le journal Al Akhbar (décembre 2008), sans corrections ni précisions de notre part:
Carte de voeux
‘La famille du prisonnier politique libanais Georges Abdallah détenu en France a adressé une carte de voeux aux responsables libanais pour leur rappeler le dossier de son fils emprisonné depuis 1984 et qui rentre dans sa 26ième année de détention, soit deux fois et demi la durée qui avait été requise contre lui par le procureur de la République lors de son procès.
La famille a rappelé que les autorités françaises avaient récemment relâché des militants d’Action Directe accusés d’actions similaires à celles retenues contre Georges et que les autorités allemandes avaient également relaxé le chef de l’Organisation de l’Armée Rouge condamné à six peines de perpétuité, et trois peines successives de 15, 14 et 12 ans.
La famille Abdallah a demandé à la France ‘démocratique’ de relâcher de la même manière Georges Abdallah et pose la question cruciale suivante : comment expliquer que les autorités libanaises, aussi bien dans la ‘majorité’ que dans ‘l’opposition’, se refusent à assumer leur rôle naturel qui consiste à demander la libération de Georges ?
Pour rappel, la commission spéciale française créée sur le fondement de la loi Dati a décidé le 4 septembre dernier de prolonger la détention de Georges Abdallah. La loi Dati de début 2008 permet de prolonger la durée de détention d’un prisonnier déjà condamné même si les conditions de sa relaxe sont satisfaites.’