Emmanuel Macron a visité, vendredi 4 mai, le quartier de Pierre Lenquette, à Nouméa. Ce quartier est le reflet de l’apartheid social et colonial : discrimination à l’emploi, difficulté à se loger, vie chère, emploi local non respecté. Macron venait y découvrir la « zone pilote de la police de sécurité ». Les militants indépendantistes se sont vu saisir leurs banderoles (on pouvaient y lire : « France, Paye ta dette coloniale ! » ou encore « Ici, c’est Kanaky », « Etat français assassin » ; « France = Voleur, restitution des 83% des terres volées »).
Une militante s’est fait violemment embarquer en sortant sa banderole qui reprends la phrase du président français lors de son discours à Alger : « La colonisation est un crime contre l’humanité ». Trois autres militants indépendantistes sont neutralisés et menottés et placés en garde à vue. Trois d’entre eux sont libérés après 22 heures et la quatrième après 42 heures de garde à vue suite à ses propos envers Macron : « État français assassin… Macron assassin… Kanaky Libre ». Elle sort avec un rappel à la loi pour outrage à l’état français et au président de la République avec suite judiciaire à condition qu’elle ne commette pas une autre infraction dans un délai de 6 ans.
Manifestants indépendantistes