Depuis lundi, les trois membres du groupe Pussy Riots comparaissent devant la justice russe pour avoir, le 21 février dernier, chanté une prière punk anti-Poutine peu avant que ne se tiennent les élections présidentielles. Elles sont poursuivies pour hooliganisme et incitation à la haine religieuse et risquent jusqu’à sept ans de prison. Hier, lors du deuxième jour d’audience, elles ont rapporté le fait qu’elles sont vicitlmes de tortures, affirmant être privées de nourriture et de sommeil. La juge a néanmoins estimé que les trois prévenues étaient ‘suffisamment en forme’ pour suivre le procès. Hier, la défense a dénoncé la partialité dont sont victimes les trois femmes dans ce qu’elle qualifie de procès politique.
Ce mercredi, l’audience a été temporairement suspendue en raison d’un léger malaise ressenti par les prévenues, qui a nécessité l’intervention d’équipes médicales d’urgence.