Suite au début des grèves de la faim des prisonniers politiques grecs, Nikos Maziotis a envoyé plusieurs textes.

La première date du 3 mars et déclare sa grève de la faim (la traduction est de moins bonne traduction, veuillez nous en excuser. Telecharger.

La seconde date du 6 mars et déclare sa solidarité avec la grève de la faim des prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu qui luttent pour la libération de leurs proches, en détention préventive dans l’affaire de « l’évasion des Cellules de Feu ». Telecharger.

Depuis le 2 mars, plusieurs prisonniers anarchistes ont commencé une grève de la faim. D’une part pour demander l’abolition de 4 lois anti-terroristes (articles 187 et 187A, loi anti-masque et loi sur les prisons de type-C) et la libération du prisonnier de l’Organisation Révolutionnaire 17 Novembre pour raisons médicales. D’autres parts les prisonniers des Cellules de Feu sont en grève de la faim jusqu’à la mort pour la libération des membres de leurs familles arrêtées suite au dossier de « l’évasion des CCF ». Aggeliki est en grève de la faim en solidarité avec celle de la Conspiration des Cellules de Feu, elle a été arrêtée il y a peu pour le dossier de l’évasion et est en détention dans l’attente de son procès.

Le 2 mars 2015, huit prisonniers révolutionnaires ont lancé une grève de la faim dans différentes prisons grecques. Leurs principales revendications sont: l’abolition de l’article 187 (organisation criminelle) et de l’article 187A (organisation terroriste) du Code pénal grec; de la «loi capuche » (actes commis par des personnes cachant leurs caractéristiques physiques), du cadre juridique pour les prisons de type C; de la disposition permettant la prise de force des échantillons d’ADN, et la libération immédiate pour raison de santé de de Savvas Xiros, le prisonniers du 17 novembre.

Participent à cette lutte trois guérilleros urbains incarcérés dans l’aile E1 de la prison de Domokos: Dimitris Koufontinas, Kostas Gournas, et Nikos Maziotis, membre de Lutte révolutionnaire, et cinq membre du Réseau des Combattants Emprisonnés (DAK): Antonis Stamboulos (prison Larissa), Tasos Theofilou (prison Domokos), Fivos Harisis, Argyris Ntalios et Giorgos Karagiannidis (de la prison de Koridallos). Les autres membres du Réseau des combattants emprisonnés vont se joindre à la grève de la faim dans les prochains jours.

En outre, dans l’aile E1 de Domokos Type C prison, Giorgos Sofianidis est en grève de la faim depuis le 27 Février, demandant l’abolition des prisons de sécurité de type C maximum, en plus de son transfert immédiat à la prison de Korydallos, afin de poursuivre ses études – et à partir d’hier 2 mars, Mohamed-Saïd Elchibah aussi a fait une grève de la faim.

La prison de haute sécurité de Domokos

La prison de haute sécurité de Domokos

Dix membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de feu (Olga Ekonomidou, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Haris Hatzimihelakis, Christos Tsakalos, Gerasimos Tsakalos, Giorgos Polydoros, Panagiotis Argyrou, Damiano Bolano, Theofilos Mavropoulos) ont entamé une grève de la faim jusqu’à la mort pour exiger la libération de leurs proches qui ont été emprisonnés par la police anti-terroriste suite à l’échec du plan d’évasion de la prison de Korydallos

Un ami du frère de Giorgos Polydoros, un ami de Christos et Gerasimos Tsakalos ont été arrêtés, et ensuite la mère de Christos et Gerasimos Tsakalos, parce qu’elle avait donné asile dans la maison familiale à Aggeliki, et la femme de Gerasimos, qui logeait dans cette maison, Spyropoulou. Les média ont présentés ces proches comme des « membres régionaux » des CCF, les collectes de solidarité comme des « fonds révolutionnaire », etc. personnes arrêtés sont étrangers aux CCF, ce sont simplement des proches solidaires.

Jeudi 26 février le procès pénal de l’anarchiste biélorusse Mikalai Dzyadok a eu lieu à la prison de Mahilyou. Dzyadok était accusé de 16 violations des règles de la prison, comme le port de vêtements de sport au lieu de l’uniforme de la prison, de dormir après que le signal de réveil, ne pas dormir après la fermeture, de parler aux prisonniers des autres cellules, etc. Le procureur a demandé au tribunal de sanctionner Mikalai Dzyadok par une années dans une colonie pénitentiaire à sécurité maximale, une mesure extrêmement rare. La tribunal a finalement condamné Mikalai Dzyadok à un an supplémentaire en prison.

Mikalai Dziadok a reconnu les faits, mais que ces faits mineurs débouchent sur un tel procès ne peut s’expliquer que par la volonté des services de sécurité de faire pression sur lui pour lui faire signer un document de repentir. Mikalai Dziadok avait été reconnu coupable le 27 mai 2011 d’attaques contre une casino, contre le siège de la Fédération des syndicats et d’avoir participé à une manifestation anti-militariste près de l’état-major général. Il avait été condamné à 4,5 années de détention. il devait être libéré le 3 mars prochain.

Mikalai Dzyadok

Mikalai Dzyadok

Les cellules autonomes ont incendié à Berlin deux voitures appartenant à la société de gardiennage. Le communiqué exprime un soutien aux prisonniers anarchistes Tamara Sol Farías Vergara, Monica Andrea Caballero et Francisco Javier Solar Dominguez, ainsi qu’avec les prisonniers de Lutte Révolutionnaire enfermés dans les prisons de sécurité maximale en Grèce.

berlin struggle against security from video5376 on Vimeo.

Une série d’action incendiaire a été revendiquée par une cellule de la FAI à Athènes. Ont ainsi été incendiées: – le 8 janvier, une jeep appartenant à une société de sécurité Integrated Security Management; – le 12 janvier, un véhicule appartenant à la société de sécurité 3S; -le 22 janvier, un minibus appartenant à une société de tourisme d’affaires; le 29 janvier, les bureaux d’une société de tourisme d’affaires et de luxe et une camionnette de Hellenic Duty Free Shops. En outre, tout au long de janvier, 27 caméras de surveillance ont été vandalisées de diverses manières dans le centre-ville. Le communiqué consacre ces actions à la militante anarchiste en cavale Ageliki Spyropoulou et aux prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu.

Grèce: Actions de soutien aux prisonniers des Cellules de Feu

Des centaines de manifestants ont franchi l’entrée principale du centre d’emprisonnement pour étrangers d’Amygdaleza, réputé pour être le pire centre fermé de toute la Grèce : surpopulation, violences policières, conditions sanitaires. Arrivés aux grilles du centre fermé, la police anti-émeute a attaqué les manifestants et les a repoussé derrière la porte principale. Le nouveau gouvernement de Syriza a promis la fermeture des centres fermés dans les 100 jours qui suivaient leur élection, cela sans compter sur l’alliance avec le parti de droite ‘Grecs Indépendants’ qui est de l’avis exactement contraire.

Affrontements au centre fermé d’Amygdaleza.

Affrontements au centre fermé d'Amygdaleza.