Les ministres de l’Intérieur Emmanuel Valls et Joëlle Milquet se sont retrouvés hier pour discuter de l’accord transfrontalier liant les deux pays depuis 2001 en terme d’interventions policières. Celui-ci prévoit l’organisation de patrouilles mixtes franco-belges dont il a été décidé hier d’augmenter les capacités d’action. Les policiers auront dorénavant plus de pouvoirs sur le terrain de part et d’autre de la frontière. En outre, le champ d’application territorial de l’accord de 2001 va être étendu. Pour la Belgique, il sera désormais applicable sur l’ensemble du territoire national alors qu’il était limité aux provinces de Flandres occidentale, de Hainaut, de Namur et de Luxembourg. Pour la France, son champ d’action comprendra les départements de la Marne, du Pas-de-Calais, de la Moselle, de la Somme, du Nord, de l’Aisne, des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle. La signature de ce nouvel accord est prévu le 18 mars à Tournai.

EDIT 25/2 : Indymedia refonctionne à son ancienne adresse.

Le serveur sur lequel Indymédia Bruxelles est hébergé a crashé. Il s’agit d’une panne matérielle. Le disque dur principal a sauté, et le système RAID a dysfonctionné. Le serveur est resté hors-service une dizaine de jours. De nombreux sites ont été impactés et des données ont été perdues, mais pas tout. Un nouveau site devrait être mis en ligne à l’adresse habituelle dans les jours qui viennent. En attendant, on peut utiliser cette adresse temporaire : http://www.malters.domainepublic.net/2s0p1i2m

Les articles postés à l’adresse temporaire seront transférés sur le site sous peu.

A l’aide d’une grille de critères ‘objectifs’ établie par elle, l’administration pénitentiaire passe actuellement en revue les dossiers de 11500 détenus en Belgique. Objectif: dresser la liste des prisonniers dangereux pour déterminer lesquels doivent se voir attribuer des régimes particuliers. Par ailleurs, cette grille va également être utilisée dans la conception des nouvelles infrastructures pénitentiaires.

La VRT a diffusé hier un documentaire sur l’assassinat d’un jeune homme de 26 ans, drogué par la police puis battu à mort par six policiers équipés de boucliers, après qu’une grenade lumineuse ait été lancée dans sa cellule. Les faits ont eu lieu le 6 janvier 2010.
Le documentaire est visible ici en langue néerlandaise.

Belgique: La VRT diffuse la vidéo d’un meurtre policier à Mortsel

Plus de cent personnes ont assisté lundi soir au meeting de dénonciation des lois anti-terroristes co-organisé par le collectif « No Procès », la ligue des droits de l’Homme, Bruxelles Laïque, le CLEA, et la JOC, dans les locaux de Bruxelles Laïque. Ont pris la parole Manu Lambert, représentant du Comité T, Anne Morelli, professeur à l’ULB, Martin Willems, représentant syndical CNE-CSC et Thomas Englert, représentant la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (à l’initiative de la campagne « stop-répression »).

Bruxelles: Succès du meeting contre les lois anti-terroristes

La JOC avait appelé à un rassemblement contre la répression en général et contre les Amendes administratives communales en particulier devant l’hôtel de ville de Bruxelles. Le Conseil communal de la ville de Bruxelles a écourté pour cette raison sa réunion. Le rassemblement de quelques dizaines de personnes est parti en manifestation sauvage dans le cendre de Bruxelles. Il n’y a pas eu d’interpellation.

Bruxelles: Manif sauvage anti-rep de la JOC

Sébastien Pocognoli, ex-joueur du club de football du Standard de Liège a aujourd’hui écopé d’une amende de 650€ pour « Incitation à la violence », car il avait planté, il y a 6 mois de celà, le drapeau du groupe ‘Ultra Inferno 96’ (équipe de supporters antifascistes liégeois) au milieu du stade. Le geste a été interpreté par la police carolo et par le ministère de l’intérieur comme une incitation à la violence.

Ultra Inferno 96

Ultra Inferno 96

Pour la Ligue des droits de l’homme, rien ne va vraiment bouger dans l’application de la loi Salduz malgré l’arrêt rendu jeudi par la Cour constitutionnelle. La Cour constitutionnelle n’a pas entendu la Ligue des droits de l’homme sur une série de critiques émises contre la loi Salduz. « La présence d’un avocat n’est toujours pas prévue pour les témoins ou les personnes non susceptibles d’être placées sous mandat d’arrêt. Autre revendication non suivie: l’accès au dossier répressif avant l’audition », commente l’avocat de la LDH.

La Cour constitutionnelle considère aussi, au contraire de la LDH, qu’une personne a toujours la possibilité de rassembler les éléments prouvant son besoin d’aide juridique et d’un avocat pro deo. La LDH salue néanmoins, dans l’arrêt du 14 février, la clarification de la sanction à infliger si la première audition d’un suspect ne s’est pas déroulée selon la loi Salduz. Elle se réjouit aussi de l’extension de la loi Salduz à davantage d’infractions, comme celles concernant la législation routière.